Le froid se glisse dans les vêtements et ceux malgré les collants de la jeune femme. En même temps, ce n’est pas une paire de collants qui va arrêter le vent glaciale. La fatigue commençait à envahir Ulysse. Une longue journée comme une autre dans son travail. Un léger mal de crâne commençait à  fourrer son nez dans le cerveau de la télépathe.

Repoussant d’un geste agacée une mèche de cheveux qui ne semblait pas vouloir tenir en place, Ulysse se hâta dans les rues de Tokyo. La langue de la jeune européenne fit une rencontre brutale avec son palais tendis que des pensées parasite arrivées de temps en temps à passer la barrière fragiliser de la jeune femme. Comme des grésillement d’une radio mal réglée.

C’est quoi cette tenu ? ….Elle n’as pas froid comme ça ? … Aussi court autant ne pas porter de jupe….

Secouant une nouvelle fois son visage, dans le but inutile d’éloigner les pensées parasites, Ulysse se retint de se retourner pour lancer acidement à la personne que non, elle ne portait pas une jupe mais une putain de robe…
Le froid lui collait de plus en plus à la peau. Un bistro croisa le regard de la femme. Poussait d’un instinct indescriptible, la jeune femme rentra dans le petit troquet. Ton regard se perdit dans celui de la serveuse, qui leva un sourcil en regardant Ulysse. Pas besoin d’être télépathe pour connaître l’avis de celle-ci. Laissant la jeune fille avec deux choix. Claquer la porte retourner dans le froid, ou rester au chaud.
Tu claquer légèrement de la langue avant de t’installer dans un coin, non loin . Heureusement pour toi, peu de gens étaient présents dans le petit bar.
Ton regard fut pris un instant par ce qui te semblait être par un jeune homme occupait avec ses ongles.
Un client au bar, occuper plus à observer le fond de son verre que elle-même.

Ulysse commandant machinalement un chocolat chaud, essayant une nouvelle fois de se proteger des pensées des autres.
En vain, sa barrière avait décider de se faire la malle au Bahamas et de laisser Ulysse seule avec sa merde…. Et celle des autres. Pour couronner le tout, son mp3 a décider de faire le mort. Adieu toute chance de s’isoler. Mais bon, ce bistro quasi vide était toujours bien que son petit appartement, où elle entendrait ses voisins aussi distinctement.
Enfin…. Peut être que d’entendre les pensées de ton voisin fantasmant sur sa copine était plus agréable que les pensées chaotique et pleine de ce qui te semblait être de auto-apitoiement…
5 minutes après un chocolat chaud en main Ulysse se mis a lancer de manière presque délicate au jeune homme.

Au moins, il a beau être plein de sentiments négatifs, auto-apitoiement il était loin d’être stupide. De toute façon Ulysse ne s’en cachais. A quoi ça servait ? Vraiment avec la ou l’alcool elle finissait toujours par mélanger les pensées des paroles. Même si certes les pensées était plus un bruit incessant, un mumure. C’était agaçant pour elle. Fatiguant moralement.
Mais as tu pensée au autres ? A ce qu’ils ressentent quand quelqu’un lis leur pensées ? Même si ce n’est pas volontaire de ta part ? Pire encore, serais-tu pas hypocrite de lui en vouloir d’avoir des pensées negatifs et de ui demander d’être positif quand toi-même tu es loin d’être une bout entrain ?
Ulysse pris une inspiration, essayant vainement, de se centrer sur une parole de musique. Mais loin d’être efficace, ça lui permettait au moins. Alors tu regarde l’autre, debout une main sous le menton un air blasée sur le visage.

‘Si j’avais le choix, je ne serais pas dans tête… Même si de mon point de vue, c’est toi qui envahit mon crâne.’

Rejetter la faute sur les autres ? Vraiment ? Pas une excuse, rien juste le silence…. Le silence et une histoire de comme quoi il lui reste son crane ? Les pensées du jeunes hhommes se mélangeant avec les siennes dans un meli-mélo incompréhensible. Elle détailla la personne devant elle. On peut clairement dit qu’il a vécu de meilleur jour. Mille questions se posaient à elle. Qui était-il?D’où venait-il. Était-il dangeureux, ou juste un SDF comme un autre. Alter ou pas Alter ?
Il lui suffirait de tendre la main pour avoir ses réponses mais elle ne le ferait pas. Elle ne travaillait pas elle n’avait donc pas de raison particulière de le faire sauf celle de répondre à une curiosité morbide. De plus la jeune télépathe ne voulait pas accentuer le mal de crâne qui toquait à la porte.

Ulysse croisa le regard de la serveuse qui semblait tout sauf heureuse du début d’altercation entre les deux. Alors Ulysse décida de faire sa ba de la journée.

‘Avec ta dégaine, je pense que tu ferais mieux te t’asseoir je n’aimerais pas que la serveuse appelle les flics.’

Et le tact Ulysse ? Oublié, perdu en même temps que ton innocence. Tu fis un geste vague sur la chaise  face à toi, prenant une gorgée de ta boisson.

Plus les secondes passait, plus les pensées de l’autre te semblait totalement folle. Incohérente, étrange. Mais une vague sensation envahit Ulysse. Une  certitude étrange, qu’il comprenait. Quoi ? La jeune femme n’en savait trop rien. Un instinct. Sa colère s’affaiblit,  un court instant Ulysse se détendit un peu… Mais elle ne pouvait réellement se détendre, mille et une voix ne lui appartenant pas dans la tête. Une gorgée de son chocolat chaud, quelques notes de musiques se baladant dans le crane, le temps de calmer la tempête et se re-concentrer sur l’extérieur.

Ulysse observait de son regard l’autre face elle pendant qu’il s’asseyait. L’homme face à elle avait certainement connu de meilleur jour. Elle posa sa tasse sur la table, mettant son menton dans sa main, soutenant le regard sombre de l’autre. Tu haussais légèrement des épaules l’air de rien, comme si ton altération n’était pas pour toi pire qu’une malédiction. Il avait bien résumé la chose au fond… c’est d’la merde.

Ouais.

Un ouais froid, court. A son image.Concrètement elle n’était pas tellement là pour taper la discute mais pour faire taire les pensées négatives de ce type qui lui taper sur les nerfs. Enfin. Maintenant qu’il était en face d’elle autant faire l’effort de faire un semblant de sociabilisation. C’était peut être mieux que de se regarder en chien de faïence. Pas que ça la dérangeais particulièrement. Contrairement à la plupart, elle s’en foutait de se retrouver face à quelqu’un sans lui parler. Mais le problème c’est que à l’heure actuelle ça ressemblait plus a une conversation à sens unique pour elle. Elle captait ses pensées. Comme un monologue qui ne voulait se cesser. Sans fin, comme l’histoire.

T’sais j’étais à moitié sérieuse pour les licornes… Fin, être là…. Quesque tu fais de beau ici ?

L’ici de Ulysse était un ici général. A force d’observer l’autre face à elle, elle était sur d’une chose. Comme elle l’autre n’était pas japonais. Tout a jouant avec la cuillère de sa boisson, la jeune femme essayait de déterminer si l’autre face à elle était un fou dangereux ou non.

La jeune grecque continuait à jauger son vis-a-vis du regard. Dangereux elle ne s’avancerait pas, mais dérangé certainement.  Ses pensées, même parasité , te faisait mener à  une conclusion...
Comme toi, il te semblerait qu’il soit un alter. Et comme toi son alter ressemble plus à une malédiction. Quelque chose qui te pourris ta vie, envahit ton quotidien. Ton mal de crane t’empêcher de réfléchir correctement, mais tu savais que la solution étais là. Il n’était pas télépathe, mais ça l’envahissait tout de même...
Ulysse compris que le jeune homme était SDF. Quesqu’il avait pousser plus pour partir ? N’avait-il pas de la famille des amis ?
Elle sentis  reconnaissante envers sa grand-mère de l’avoir pris sous son aile. Peut être aurait-elle partagée le destin de ce type. Envahit sans cesse de pensée elle aurait peut-être sombré dans une espèce de folie, finissant ses jours au mieux en asile, au pire comme lui. Dans la rue.
Dire que Ulysse avait pitié de lui serait mentir. Mais elle comprenait le sentiment. Celui de changé d’air. Pas forcément que c’est mieux. Mais c’était différent. C’était le sentiment qu’elle avait eu lorsque ses parents l’ont envoyé ailleurs, auprès de la grand-mère paternelle qu’elle avait vu une fois dans sa vie.


Elle réfléchit un peu. Hésitante. De but en blanc dire son métier, où attendre.  Sais t-on jamais des réactions. La jeune femme hésita même a lui lancer un ‘’je bois un chocolat chad.’’ d’un ton qui voulait dire ‘’ça se voit crétin’’
non pas télépathe. Si ta colère ne t’appartient plus et qu’il te l’as volé peut être que son alter touche au émotion ?
Peut être que c’est de lire en lui que comme elle, il se faisait envahir. Peut être que c’est l’idée que peut être elle trouverait quelqu’un qui l’as comprenait. Comprendre cette sensation journalière de se faire envahir. Que si elle ne contrôlait pas son pouvoir comme elle le contrôlait elle serait devenu folle.
Quoi qu’il en soit, elle rétracta son envie de l’éloigner, supprima cette habitude de rejeter les gens par sa froideur et son sarcasme. Elle joua la franchise. Partiellement, un petit peu. Descendre les barrière, entre-ouvrir une porte mais pas complètement.
Après tout il n’était qu’un étranger comme un autre et elle ne pouvait pas connaître ses desseins secrets. Non sans le toucher, non sans entrer totalement dans son crane. Elle devait se contenter de ses pensées à l’instant T.


Là ou abaisser ses barrières mentale pouvait être nécessaire.  Elle ne regrettait pas son choix, même si être au bureau rendait parfois sa barrière fragile, la fatigue était plus régulière.
puis l’illumination. Les pensées, la bataille constante pour savoir qui ont était.Ce qui était le plus proche de la télépathie...



Un simple mot. Tu n’étais même pas sur de sa justesse. Ulysse restait là a dévisager l’autre. Elle aurait pu poser mille question. Développer. Mais Ulysse était avare de mot.

Un jugement peut-être ? Ulysse s’en fichait de ce que pouvait penser cet homme du métier qu’elle faisait. Avait-il devinait correctement ou s’imaginait t-il des choses ? Ulysse ne serait dire exactement, son mal de crâne s’accentua au même moment.
Non pas un jugement. Un constatation.
Même si aux yeux de Ulysse ce n’était pas vendre son âme. Elle faisait ce qu’elle pensait être juste.

La révélation a agacé l’homme, Ulysse compris qu’elle avait visé juste. Mais que l’autre n’avait pas apprécié qu’elle comprenne… Ou tout du moins qu’elle le dise à voix haute. Tant pis. La jeune femme soutint le regard de l’autre avec indifférence. Quand il parla, Ulysse se contenta de s’adosser à son dossier et lever les mains, paume vers lui, dans un geste qui voulait dire mille et une choses. Ulysse tentait juste de dire ‘’c’est un accident mais comme tu veux’’…
Un idée comme ça. Mais cet homme là ne dois pas être recenser….
Une idée que la grecque repoussa loin dans son cerveau, dans les tréfonds des tréfonds. A la place elle se contenta de répeter le nom du jeune homme. Presque hésitante, d’une prononciation qu’elle savait loin d’être parfaite.


Les convenances sociales faisaient qu’elle devrait peut être se présenter. Éventuellement dire un enchantée quelque chose comme ça. Mais Ulysse s’ne foutait royalement et elle était persuadée que l’autre en face aussi.


Mais garder un pied d’égalité tout de même. Ça ne mange pas de pain de lui donner son prénom. Elle pris une gorgée de son chocolat chaud. Parler n’était pas forcément son fort.

La jeune femme hocha de la tête positivement en l’entendant prononcer son nom. Le jeune homme avait une bonne prononciation, malgré un accent… Des pays de l’est de l’europe tu dirais. Peut être tchèque vu que le jeune homme pensa à ce pays quand Ulysse prononça son prénom qui était finalement pas trop d’une mauvaise prononciation.
Ulysse réfléchis un instant avant de répondre.

simple et clair. Tu ne dévoile rien de particulièrement secret. Ta mère, tu ne l’avais pas vu depuis l’enterrement de ta grand-mère. Encore moins parler. Depuis que tes parents t’avait envoyé ici, une espèce de coupure c’était crée entre vous, créant un trou béant… Qui te laisser indifférent.
Une curiosité commune envers l’autre. Pas vraiment intéressée, mais rien de mieux à faire. De tout façon qu’avait à perdre la jeune fille à part du temps ? Rien.

Ulysse reconnu le nom du pays. C’était un pays Européen. Au nord de sa Grèce natale si ces souvenirs étaient exacte. Elle se demanda un instant comme un type comme lui avait atterrit ici… Mais une hypothèse lui répondait. Pour l’acceptation que faisait preuve se pays par rapport au reste du monde. Enfin, acceptation tout était relatif.
La grecque observa le tcheque se levait. Pas besoin de parler. Il allait partir. La laisser.
C’était un au revoir. Un adieu sûrement. Comme pour lui leur rencontre la laisser neutre… Non ça serait mentir, ça lui avait un peu de baume au cœur de savoir que quelqu’un savait ce qu’elle vivait. Ce qu’elle ressentait de ne pas pouvoir être seul avec soi-même.
Il passerait cette porte et repartirais dans sa vie avec son apitoiement sur lui-même, et elle, elle continuerait la sienne. En espérant que le jeune homme ne soit pas un non recenser et que quelqu’un y tombe dessus dans le cadre du travail….
Quoi qu’il en soit, il passerait cette porte et vous resterez des étrangers. Un bien ? Un mal ? qui sait. Elle hocha la tête quand il dit qu’il la laissait. Elle porta la tasse à ses lèvres et suspendit le geste.
Tu aurais pu en rester là. Un simple hochement de tête. Un simple au revoir. Plat. Tu pourrais retourner tranquillement à ton chocolat chaud, puis à ta vie habituelle. Mais ses pensées t’avais envahit…Et tu te retrouvais incapable de te taire. Tu étais bien des choses. Toi-même te trouvais maudite… Mais tu ne te trouvais pas misérable.
Elle déposa sa tasse sur la table, une pointe d’agacement, de colère et tu lui répondis un peu plus sèchement.