Un jour j’ai simplement levé les yeux au ciel et j’en ai vu une - une goutte translucide, rougeâtre et laide, comme si quelqu’un avait finalement trouvé un moyen d’écorcher l’univers. Nul ne sait comment tout cela a commencé ni même pourquoi c’est arrivé, mais tout le monde se souvient de ce Noël Écarlate.
Inspiré par la saga X-Men, Psycho Pass, Tokyo Ghoul, et la dystopie.
Le silence est presque absolu bien que perturbé par le bruit des touches des claviers d'ordinateurs, les livres qui s’empilent un peu trop fort, les discrètes cachoteries à l’abris des regards de la surveillante, le petit geignement du voisin d’à coté qui vient de se couper le doigt à cause d’une page trop aiguisée. La grande majorité du personnel et des étudiants s’étaient absentés, direction la cantine, et seuls les plus courageux étaient encore présents à étudier. Paisiblement, calmement. Jusqu’à cette anormalité, cette odeur de cramé suivie d’une légère secousse. Une mauvaise blague ? Avant même d’avoir le temps de réagir, le sol tremble à nouveau, suivi d’une détonation lointaine. Les plus rapides, dont Colombe Fleury et Rize Kashiwagi, parviennent à quitter le bâtiment. Et alors que les derniers, dont Hiro Nagai, Amelia Quinn et Bellona Shakeel, se dépêchent d’atteindre à leur tour la porte de sortie, un retour de flamme pénètre le couloir et atteint la bibliothèque, faisant s'effondrer une bonne partie du mur sur lui-même. La porte alors bouchée, certaines étagères commencent à prendre feu et désormais, l’odeur de cramé n'est plus une impression…
Consignes: AidezHiro Nagai, Bellona Shakeel et Amelia Quinnà quitter la bibliothèque ou fuyez loin des flammes...
Les pages glissent sous tes doigts. Tu es là, le nez plongé dans ton livre. Tes yeux fatiguent et déjà tes lunettes tombent. Ce n’est que le début de la journée, et pourtant tu ressens déjà la fatigue des nuits passées à observer ce plafond qui est le tien. La pile de livres s’entassent à tes côtés. Tu ne sais plus déjà ce que tu as lu dans ceux qui se tiennent à ta gauche ; peut-être ne sais-tu même plus quels livres tu as sélectionnés. Le son de tes doigts claquant à rythme régulier contre la table en bois vient se perdre dans les cliquetis des ordinateurs qui se mettent au travail ; à travers les soupirs agacés de ceux qui ne comprennent pas, de ceux qui rêvent de fuir et qui pourtant restent là, figés face à leurs cours incompréhensibles. Toi aussi, Colombe, tu espères avoir une raison d’arrêter ces révisions, ces recherches, tout ça, puisque tu n’as qu’en tête de sortir te glisser au soleil et te laisser doucement emporter, à la chaleur des astres.
Tu retires tes lunettes, les jetant nonchalamment dans ton sac, et te laisse t’écrouler contre la table, poussant tout ce qu’il y a dessus. Les livres manquent de te tomber dessus ; et le sommeil pourrait t’emporter si l’espace d’un instant, tu n’avais pas senti cette odeur que tu reconnaîtrais entre milles. Tu te relèves et humes l’air ambiant. Brûlé ; Tes sourcils se froncent et tu commences à regarder autour de toi. Le sol tremble.
Il se met à trembler une deuxième fois ; dans le doute, tu te lèves. La bibliothèque est toujours calme, tout ça te semble si étrange. Mais tu n’as pas le temps d’y penser que déjà, tu entends une détonation qui te semble venir de si loin, et pourtant qui résonne dans ton esprit. Tu n’attrapes même pas tes affaires que tu te précipites vers l’extérieur. La bibliothèque se vide dans un mouvement de précipitation ; autour de toi certains ont le regard affolés. Incompréhension ; peur ; angoisse.
A peine sorti, que tu entends le bruit, celui des flammes qui s’engouffrent, délicieuses, effrayantes, affamées ; prêtes à tout dévorer sans laisser ne serait-ce que la chance de fuir. Le mur s’écroule derrière ceux qui viennent de s’échapper, alors que certains sont encore coincés derrière les flammes. La bibliothèque commence à prendre feu ; les yeux écarquillés, tu admires ce spectacle ; terrifiant.
Tu sais qu’il faut les aider à sortir de là, Colombe. Tu le sais bien, mais ton corps reste figé un instant, peut-être quelques minutes, seulement quelques secondes. Tu ne comprends pas ; paralysie devant l’immensité de ce qu’il arrive.
hrp ▵ j'espère que ça vous ira sdvejh.
Rize Kashiwagi
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Avatar : Raven •• DC Comics ((merci Adda pour le vava))
Études/métier : Études théâtrale/Serveuse dans un restaurant.
Altération : Infection
Jeu 28 Mar - 14:58
Rize Kashiwagi
Un silence paisible. Quelques bruits fébriles. Des soupirs éreintés.
Assisse sur le rebord de la fenêtre, les orbes s'égarent. Muet dans le même silence religieux que les autres, tu observes. Le paysage qui s'étale dehors. Le soleil est si haut à présent. L'heure de manger vient de retentir et les plus affolés, ce sont déjà échappés. Pour s'enquérir de se goinfrer. Tu n'as pas le cœur à aller voir. À suivre le mouvement sagement. Alors à l'écart, tu restes là ; à observer. Quelques nuages passent parfois, avant de disparaître. Tu fixes les aléas de la nature. La liberté qu'ils ont. Quelque part, tu les envies sûrement. De n'être rien d'autre que du vide. Le vide ne répond à rien. Il fait ce que bon lui semble. Léger et magnifique. Il t'inspire. Une danse légère. Des mouvements amples. Tu as subitement envie de danser, Rize. Mais ici, le silence prime. Les cours et les leçons. Les recherches sans fin. En y songeant, tu poses ton regard sur eux. Stupides étudiants trop studieux. Qui se crève à essayer de devenir quelqu'un. Oubliant qu'ils le sont déjà. D'autres cependant ne perdent pas le nord. À ta droite, dans une allée, tu les vois. Se fricoter sans honte. Tu fronces les sourcils. Un peu envieuse, tu ne peux le nier. Alors tu retournes à ton spectacle muet que les nuages offrent. Une seconde seulement avant de l'entendre. Une détonation. Un tremblement. Une odeur de brûlée qui chatouille tes narines.
Le feu qui se propage. Silencieux et vil. Qui ne s'annonce pas. Avant de t'étouffer.
Sans hésiter, tu passes la fenêtre. Enjambant la bordure qui te sépare de la sécurité. Tu sautes, Rize. Retrouvant l'air pur et la douceur du soleil. Tu as agi sans y penser ; manquant de te fracturer un pied. La réception a été fébrile, mais tu tiens debout, relevant les yeux. Ils courent. S'affolent et sortent. Une poignée seulement. Il en manque encore. Alors tu poses ton regard sur la fenêtre. Sortez putain. Que tu te murmures, restant planter là. Tu ne peux pas aider. Tendre la main et secourir quelqu'un. C'est hors de ta portée. Tu ne peux pas et tu te mords la lèvre. Inutile. Tu ne le sais que trop bien. En remarquant le retour de flamme, tu écarquilles les yeux. « Merde... Que quelqu'un appelle de l'aide !! » que tu cries subitement. Entreprenant un pas vain en avant. Il n'y a rien que tu ne puisses faire. Rien. Rien du tout. Fait chier.
Deus Oculis
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Mer 17 Avr - 12:44
Deus Oculis
La bibliothèque en proie aux flammes
Intrigue 01 : topic commun
L’évidence était là, certaines personnes n’avaient pas réussi à s’enfuir de la bibliothèque enflammée. Le feu se répandait de plus en plus face aux élèves qui avaient réussi à s’échapper. Un grand nombre d’entre eux étaient parti, essayant de chercher de l’aide pour venir en aide aux personnes enfermés quand une explosion retentit. Un souffle violent et ardent qui frappa légèrement le couloir. Dans ce drame, une étagère du fond s’effondra sur Bellona dorénavant incapable de bouger. La chaleur dans sa consistance lui fit perdre ses esprits.
Face aux événements, un jeune homme s’approche tout tremblotant de Colombe.
« Il… Il faut qu’on… Fasse quelque chose… »
Il n’avait pas vraiment confiance en ses capacités, mais une chose est sûr, il ne pouvait pas rester de marbre face à la scène dont il était témoin.
« Je peux faire de… l’eau à moindre mesure mais… ça peut quand même nous être utile. »
Incertain il rerentre dans la bibliothèque avant de se retourner vers Colombe.
« Non ? »
PNJ présent: un altéré pouvant transformer sa salive en eau véritable tout en variant sa quantité (G).
Consignes pour les lancers de dés: Colombe Fleury est libre d'utiliser le dé Altéré afin de savoir si le PNJ est capable d’éteindre très légèrement une partie du feu.
***
Peu d’étudiant avaient eu l’intelligence, si ce n’est l’instinct de survie, de s’échapper par la fenêtre pour fuir les flammes de la bibliothèque. A vrai dire, tellement peu que l’altérée qui en était à l’origine n’avait absolument pas imaginé que cela puisse se produire. Rize bien trop occupée à regarder en l’air, espérant sans doute que quelqu’un la suive dans cette aventure, n’avait pas remarqué qu’une demoiselle à la longue chevelure flamme était accroupie à quelque mètre d’elle, contre le mur du pavillon. A vrai dire, cette chevelure rouge n’avait pas non plus, immédiatement pris conscience de cette chute tant elle était occupée sur son téléphone à jouer à un jeu de réflexe.
La faible explosion avait retenti, des légères flammes avaient pris forme durant un court instant à l’ouverture de la fenêtre. Un souffle chaud et puissant, propulsant Hiro à l’extérieur. Le trésorier du conseil des étudiants tomba au sol, inconscient. Un soupir imposant qui ne venait d’aucun des deux étudiants de l’académie, mais bien de la demoiselle assise plus loin. Elle s’était relevée, une main élevée à l’arrière de son crâne qu’elle grattait machinalement.
« J’ai encore perdu, et en plus de ça vous vous êtes enfuis. Vraiment une journée de merde. »
Les trois soudainement entourés par un cercle de feu, empêchant toute fuite.
PNJ présent: une altérée pouvant créer des flammes à l’endroit où elle le désir sans pour autant pouvoir contrôler le feu (A).
Consignes pour les lancers de dés: RIZE KASHIWAGI est libre d'utiliser le dé Altéré sur le choix des conséquences de cette attaque.
Ordre de réponse: @Amelia Quinn peut poster à la suite. Si @Hiro Nagai et @Bellona Shakeel reviennent, vous pouvez poster des que vous le désirez. Cela signifiera votre réveil. Autrement, l'ordre de réponse pour les présents ne change pas - Colombe, Rize, Amelia.
Amelia Quinn
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Avatar : OC Rousse | IRL • Sophie Turner
Études/métier : Musicologie
Altération : Phœnix
Mer 17 Avr - 20:21
Amelia Quinn
AMY & OULALA
LASAGNA
Amelia ne devait même pas être là. Au départ, elle avait entendu que Bellona passait à la bibliothèque, et comptait aller lui passer le bonjour, histoire de parler un peu à quelqu’un d’aussi vivant qu’elle-même pour une fois. Elle n’avait rien demandé. Pourtant tout s’effondrait, la porte de sortie — qui était d’ailleurs l’entrée — était ensevelie sous le mur du dessus, et le feu bloquait toutes les issues. Tout s’était passé si vite, elle en venait même à oublier les deux autres personnes à ses côtés, dont Bellona qu’elle avait finalement trouvée grâce, si ce n’est à cause, de cet incendie. Amelia se mit directement à penser à des extrémistes kamikazes et se voyait déjà les écraser de ses propres mains. Mais là n’était pas le sujet, et elle devait agir vite. Elle était déjà inerte depuis bien trop longtemps. Alors que tout s’effondrait et prenait feu, elle avait été tétanisée, condamnée à regarder les gens s’enfuir alors qu’elle aurait pu en faire de même. Et elle était de nouveau là, tout aussi tétanisée, quand Bellona se fit écraser par une étagère. Là, son cœur s’était arrêté. Non.
Elle se rua sur Bellona qui était désormais inconsciente. Sujette à la panique, elle s’empressa de tenter de soulever l’étagère, sans succès. Tandis qu’une autre explosion expulsa la seconde personne par la fenêtre. Amelia hurla de terreur, persuadée que cet individu avait été tué sur le coup, tellement ça lui paraissait impressionnant. C’est à ce moment précis qu’elle constata être seule dans cette bibliothèque, du moins, la seule à pouvoir agir. Malheureusement, et dans la plus grande ironie, son altération se basait sur le feu. Elle n’allait donc pas pouvoir cracher du feu sur son amie pour la sortir de cet enfer. Elle n’allait pas non plus se mettre à voler, trop apeurée pour forcer son altération et faire grandir ses moignons d’ailes. Son pouvoir était inutile, elle avait beaucoup trop peur pour l’utiliser correctement. Amelia se décida donc de tenter le tout pour le tout, et pu transformer ses ongles en griffes acérées. C’était la seule chose dont elle était capable, et c’était misérable. Une fois sorties, elle tenta de déchiqueter l’étagère, qui était trop lourde pour elle. En vain. Elle ne pouvait donc, ni bouger cette foutue étagère, ni la détruire. Elle devait tirer Bellona d’ici, coûte que coûte.
La rousse savait pertinemment que si la tirer signifiait la blesser potentiellement. C’était très mauvais. Très dangereux. Mais il n’y avait pas d’autre solution, si elle ne voulait pas voir Bellona assassinée par des flammes meurtrières. Le temps pressait. Elle tenta une dernière fois de pousser l’étagère de toutes ses forces tout en la soulevant légèrement pour ne pas blesser davantage la cerbère, et réussit à la bouger suffisamment pour pouvoir apercevoir les hanches et une partie de la cuisse de celle-ci. Elle lâcha délicatement l’étagère, à bout de forces, et décida de tirer son amie vers elle. C’était bon.
Amelia prit le bras droit de la jeune femme et la releva le plus possible, afin de placer ce bras sur ses épaules pour la porter plus aisément. Puis elle pu entendre, derrière le bruit des flammes, une faible voix située de l’autre côté de la porte de la bibliothèque. Des gens étaient donc restés.
— Aidez-nous ! On est là, j’ai une fille inconsciente avec moi ! Faites un truc ! Un extincteur, de l'eau, j'en sais rien, que quelqu'un me glisse quelque chose à travers... un trou, un passage je sais pas ! Pétez le mur JE SAIS PAS MOI MAIS VITE ! hurla-t-elle à s'en arracher les cordes vocales.
Amy n’avait plus le temps, et pourtant elle devait attendre une quelconque réponse, un signe, un sauveur. Bordel personne n’a un putain d’extincteur ici ? Y’en a partout normalement, faut péter le mur, trouver un truc… et merde. La colère commençait à prendre le dessus sur la pauvre Amy, et elle ne pouvait pas exploser en plein incendie.
L’adrénaline de l’incident lui avait presque fait oublier quelques détails. Amelia ne respirait presque plus, ou avec beaucoup de difficulté, et toussait à répétition. Elle était sûrement la fille la plus fragile au monde, alors jouer les héroïnes n’était pas forcément sa tasse de thé. Le manque d’air commençait à la faire paniquer, son cœur battait la chamade, puis elle se rappela de la fenêtre. La rousse se tourna par réflexe vers celle-ci et observa : l’accès n’était pas bloqué, mais il fallait jeter Bellona du haut de la fenêtre et celle-ci pourrait ne pas survivre au choc, après ce qui lui était arrivé précédemment. C’était pourtant sa meilleure option, car elle n’entendait plus rien de l’autre côté de la porte, son ouïe baissait drastiquement en même temps que tous ses autres sens, d’ailleurs. Sa vision se floutait et elle sentait ses forces la quitter au fur et à mesure que les flammes se propageaient.
Il fallait choisir, et vite. La panique empêchait l’étudiante de faire un quelconque choix, et elle se voyait de nouveau paralysée. Elle se tourna à nouveau vers l’entrée principale, espérant une quelconque action de la part de ceux qui se trouvaient derrière le mur. Amelia se mordait les lèvres, prête à courir et sauter par la fenêtre si ceux-ci ne s’exécutaient pas dans la seconde qui suivait.
(c) Gau
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