An eye for an eye will only make the whole world blind.

Ren c'est l'enfant qui en temps normal, aurait dû faire toute sa scolarité en non-zone jusqu'à l'âge de pouvoir travailler — celui qui, malgré tout, aurait pu avoir un peu de chance de prétendre à certaines bourses d'études si ses capacités le lui avaient permises — mais qui finalement, n'aurait même pas pris la peine d'essayer car il aurait préféré venir en aide à sa famille et de permettre le meilleur avenir et les plus grandes possibilités à sa petite sœur, Hana — pourtant, bien heureusement pour eux, la situation n'était pas aussi délicate que ça — d'un côté, maman nourrice du manoir Takahashi, son travail qui lui permettait une misérable place dans l'enceinte même de son travail — l'ensemble de la famille Kiryū qui y vivaient donc— profitant ainsi de beaucoup de privilège qui ne leur aurait jamais été imaginable autrement — de l'autre côté, le paternel qui ne bénéficiait que de quelques baito par-ci par-là, notamment en tant que caissier en 7/11— c’est aussi malheureusement l’enfant qui n’a pas réellement profité de tout ce qui lui était donné — comme si, persuadé que tout lui était du — parce que c’était un peu ça finalement, un foyer un peu plus coquet que la normalité qui aurait du l’enfermé — quelques bonnes relations car simplement présent au bon accompagnement — c’est d’ailleurs surement pour cela, par manque de problème dans sa vie, que ren finissait toujours pas être celui qui en apportait — a lui et a sa famille — sans vraiment le vouloir au fond, c’était juste un gamin — un gamin un peu trop bagarreur, un peu trop violent, comme si pour lui l’acte primait sur la totalité — pourtant, la forme de ses actions lui permettent tant — une force d’esprit qui le lie de véritable lien — indissociable —  des êtres qui lui étaient particulier, avec lesquels une histoire c’est avancée — et arrive finalement ce jour où tout  bascule — tout ce qui lui était acquis, comme une évidence depuis l’ensemble, disparaît d’un claquement de doigt — une voiture incontrôlable qui rentre dans un magasin — deux blessés légers et un mort annoncé — la fin de tout, le pilier d’une famille qui s’estompe à tout jamais.

Une vie entière chamboulée, inconnue, un nouveau monde, une nouvelle vie — un désastre ambulant, le manoir de vie instantanément abandonné — un retour au réel à l’existence, peut-être même un peu plus profonde — des dettes, des problèmes — un faible loft pour trois personnes, deux jeunes adolescents et un père devenu alcoolique — si proche de dénoncer une faillite personnelle —  mais malgré tout, ren frappé violement par la réalité — cette nouvelle vie qui était sienne et qui allait la rester — obligé de grandir, de murir d’une certaine façon happée d’une mélancolie sombre — s’éloigne de ses repères, de ses amis — lui pourtant si loyal dans ses obligations — lui dont ces liens semblaient si intense — ren qui n’arrive pas, qui s’abandonne — ne pensant finalement qu’à sa sœur, à ce qu’elle méritait — alors il se démène pour elle, mais pas pour lui — pour elle, mais pas pour son père — et s’ensuit en grandissant, un casier mineur oublié, sans doute pour coups et blessures — des histoires de gangs et de nocturne qui ne finissent jamais à la perfection — l'exprimation des choix de Cole quant à son avenir — avis bien trop divergent, le contact déjà volatile — l’ultime séparation entre ses amis de toujours, aux avis dissident face à ces gens dotés de dons.

une bonne nouvelle, si les mots semblent bons — enfant défavorisé, une bourse d’étude qui lui est attribué — dans un temps, hésitant — pensant toujours à sa sœur adorée, pour laquelle il aurait préféré travailler — mais elle le supplie, l’oblige, une histoire de promesse que ren ne pouvait pas refréner — alors il s’y attelle, le sport de combat qui lui correspond réellement — toujours actif, toujours violent — une force d’esprit et de caractère — et le temps passe alors qu’il travail en parallèle — qu’il se tue à la tâche — une année, presque deux — et c’est là qu’une fois encore, tout explose — lui qui était persuadé, lui qui pensait se connaître — se découvre un soir de violence — un camarade dont la tête se met à saigner à la suite d’un coup violent — et ren qui se libère d’énervement — une rage vive et soudaine — ces barres d’armature qui s’effondre de vie — ren altéré, pire ennemi de son ancien meilleur ami.

tout se chamboule, le CCA, l’évaluation — au début, tout est simple, lui qui n’y comprenait rien — mais cas particulier, si extrême et unique qu’il est poussé jusqu’à la déraison — lui qui n’a jamais été très sain, très calme — s’énerve d’un coup de poing — à cet instant, aucune altération ne s’en échappe mais tout est bien signifiant à leur yeux — supposé gamma qui s’élève au rend de beta — bien plus surveillé, lui qui n’aime pas réellement cet enfermement — l’académie beaucoup plus difficile à vivre pour lui — mais tellement de possibilité qui s’offre à sa vie —mercenaire de fin — parce qu’au fond, seule Hana lui importe plus que sa propre destinée.