deus oculis
chapter one: the calm before the storm
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Bon baisers
de l'Académie Ôda
Un jour j’ai simplement levé les yeux au ciel et j’en ai vu une - une goutte translucide, rougeâtre et laide, comme si quelqu’un avait finalement trouvé un moyen d’écorcher l’univers. Nul ne sait comment tout cela a commencé ni même pourquoi c’est arrivé, mais tout le monde se souvient de ce Noël Écarlate.

Inspiré par la saga X-Men, Psycho Pass, Tokyo Ghoul, et la dystopie.
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Anthony Sugawara
Anthony Sugawara
Messages : 44
Avatar : Doflamingo || One Piece
Études/métier : Gérant du Lupanar
Altération : Gravité
Mar 5 Mar - 17:53
Anthony Sugawara
- « ‘kay ! d’la meth bleue ! genre t’as cru qu’on était dans cette vieille série c’est ça ?? Comment elle s’appelle déjà ? breaking bad ? »

les hommes de main de tony se mirent à s’esclaffer. et faut dire qu’il y avait de quoi. le « cuisinier » qui s’était pointé au lupanar avait promis au blond un produit qui détonnerait sur le marché. et force était de constater que sur le plan esthétique, ça en avait tout l’air. cette meth’ sortait clairement du lot et pas qu’un peu. ceci dit, tony n’était pas un con fini. son intuition était très aiguisée et surtout très bonne dans ce genre de deals, ce qui l’emmenait à considérer très sérieusement l’affaire que lui proposait le chimiste en herbe devant lui. et puis, c’est pas comme s’il avait quelque chose à perdre de toute façon. il lui fallait de ce fait essayer le produit. mais (parce qu’il y avait toujours un mais dans ce genre de cas), il n’écartait pas non plus la possibilité que le type en face de lui pouvait être un mec venu le tuer via cette drogue. Des assassinats aussi cons dans le genre, il en avait connu et entendu des tonnes…

y’avait pas que dans les nanards qu’il y avait des tentatives comme ça.

le grand blond versa donc une partie du produit sur la table basse qui le séparait du fameux chimiste. s’il faisait généralement affaire au sous-sol, il avait eu la flemme pour une fois de descendre à ce palier, préférant la tranquillité du lounge. pour l’occasion d’ailleurs, il y avait pas âme qui vive à l’étage, hormis le barman occupé à astiquer ses verres, le scientifique en face de lui et ses hommes de main. l’accès au lounge via les escaliers était barré par deux gaillards et l’ascenseur bloqué. bref, ils étaient tranquilles pour finaliser le tout. et comme si de rien était, tony tendit une main derrière lui, tandis que l’un de ses gars plaça délicatement un canif dans sa paume. saisissant fermement l’objet, il se mit à ricaner comme une hyène puis utilisa le dos de l’arme pour écraser les nombreux cristaux qu’il avait renversé sur la table. l’opération lui permit d’en faire de la poudre dont il recueillit une partie grâce au bout de la lame.

- « eh ben, teste-moi ça mon grand… » que tony déclara en approchant la pointe de la lame chargée de poudre vers son interlocuteur.

- « c’est-à-dire que… »

- « wow wow wow ! j’t’arrête tout d’suite ! m’fais pas croire que t’en prends pas ! c’pas parce que t’as une gueule d’intello que tu vas penser pouvoir m’entuber ! sinon comment tu sais qu’elle est pur, ta putain d’méthamphétamine ?! »


le pauvre chimiste se mit à trembler sur lui-même et secoua sa tête comme pour lui affirmer que c’était pas du tout son intention. alors, il approcha son nez du couteau, boucha l’une de ses narines et tira sur l’autre pour snifer la poudre qu’il lui était offerte ! et là, il sautilla sur place, comme un fou, avant de se mettre à rigoler comme un gros con ! l’image eut le don d’extirper un gros rire au blond et à ses hommes qui s’amusèrent de voir le scientifique dans tous ses états ; et comme gravity l’avait pensé, ce type était un accro. y’avait que dans les films que les revendeurs se camaient pas. là-dessus, tony patienta cinq bonnes minutes histoire d’être sûr qu’il n’y avait rien de dangereux puis il sniffa à son tour le reste de la poudre. Kif total ! « BRAAAAAAAAAAH ! » comme un possédé, gravity convulsa sur lui-même pendant une bonne poignée de secondes avant de s’avachir sur le dossier de la banquette sur laquelle il était posé.

- « SHIIIIT ! ÇA C’EST D’LA BONNE ! YELLOW ! PINK ! BLUE !  WHATEVER ! YOU’RE MY MAN ! »

encore un peu groggy par la pureté de la drogue qu’il venait de tester, le sugawara se redressa néanmoins.

- « ok mon pote ! j’suis prêt à faire affaire ! dis-moi ton prix et combien d’kilos tu peux m’faire par sema- »

- « boss ! » coupa l’un de ses gars. « on m’informe que la cerbère veut te voir tout de suite. on la fait entrer ? »

- « hein ? envoyez la chier pendant un moment, j’cause affaire-là putain ! elle a qu’à tout bousiller en bas comme d’hab ! ‘toute façon, y’a plein d’gens qui payent rien que pour voir son gros cul, sa transformation et faire des paris sur elle. c’toujours bénef quand elle met l’ambiance à sa manière. donc ouais, l’intello, on disait quoi déjà ? »

big tony ne perdait jamais sur tous les plans, oh que non !
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Bellona Shakeel
Bellona Shakeel
Paf le chien
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Études/métier : Chef de la sécurité de l'Academie Ôda
Altération : Cerbère
Jeu 7 Mar - 12:23
Bellona Shakeel

Comme d'habitude

Ft. Anthony Sugawara

L

es regards jugent, les regards s’entremêlent pour une seconde ou deux et s’écartent pour ne pas tenter le diable. Peur, curiosité, méfiance. Envie et promesse de folie. Elle ne s’en lasse pas, de ces derniers. Désireuse d’attirer l’animation, la minute qui la fera vibrer ; la colère qui la fera émerger. Cherchant toujours plus, cerbère aux multiples souhaits sans jamais s’arrêter pour les contempler. Elle rend les regards. Elle rend les sourires de cruauté et les hochements de tête amicales. Sincères. Hypocrites. Un enchevêtrement d’univers se perdant les uns dans les autres, pour une nuit ou pour une vie. Amis ou ennemis, réunis pour s’enivrer, s’exalter et oublier ; peut-être recommenceront-ils demain. Et encore après, jusqu’à ne plus pouvoir retrouver leur chemin ; celui qui serpentent sous le soleil entre les animations du jour et les couleurs du ciel. Mais ici on vit la nuit, dans une seconde peau qui pousse aux vices, sans limite et aux multiples promesses faites pour ne jamais se réaliser. Un autre chemin qui mène jusqu’aux porte du Lupanar. On y rentre, on trace sa route. Enfer ou Paradis ? Laisser son âme aux démons et se ficher de la récupérer, c’est l’idée que lui donne maintenant les nombreux clients s’entassant sous les tambours et les rires. Emprisonnés dans une boite à musique au rythme endiablé, tout le monde a perdu la clé.

« Nan désolé connaît pas. Mais chérie si tu veux on peut boire un ve... »

Elle a déjà tourné les talons. Ceux qui claquent fort contre bitume mouillé, le parquet ciré et le sol du Lupanar toujours aussi collant de ce qu’elle n’ose imaginer. Ceux qui raisonnent, s’obstinent à s’accaparer le bruit. Coupent les conversations et disent simplement « non ». Désespérée, Bellona  agite une nouvelle fois la photo devant un couple un peu trop entreprenant pour ce genre d’endroit.  Signes de tête négatifs. Décidément, ce mec semblait être un véritable fantôme. Elle l’observa, ce minuscule bout de papier glacé où un assez bel homme semblait prendre la pause. Un jeune monsieur tout le monde sans aucun signe particulièrement distinctif. Cela ne l’étonnait pas que personne ne puisse le reconnaître, elle qui était pourtant certaine qu’il passait quelques-unes de ses soirées au Lupanar. Encore une nuit peu productive. Ça la met en rage, la ronge de l’intérieur. Son boulot, elle le fait bien. Parfaitement bien. Limier pour une vie ou pour une nuit, rôle qui lui colle à la peau sans jamais vouloir la délaisser. Dénicher les infos aussi bien que les ennuis, écouter, observer. Jouer et espérer. Mais pour ce soir, Vis Humanitatis était hors de porté et le gars au sourire charmeur semblait ni plus ni moins la narguer depuis son bout de papier froissé.

Il lui faut un verre. Deux ou trois. Un peu plus d’adrénaline dans les veines. Un peu plus de danger près du cœur. Très bien, dernière option. Un sourire carnassier lancé au barman, celui-ci semblait perplexe quant à son accoutrement pourtant habituel. Probablement un nouveau. Bottes noires, robe noire, veste noire, lèvres noires, sans parler des ongles. Shakeel, la couleur de la nuit. Vidant d’une traite son dernier verre, elle s’engagea dans les escaliers dissimulés dans un coin de l’immense boite de nuit. Sa dernière option, c’est Tony.

Un énorme torse lui barre le passage. « Hep là madmoiselle, c’est privé là haut ! »
Elle le sait. Elle s’en fout. Le gars la reconnaît, cerbère du monde sous-terrain et hausse finalement les épaules devant son air déterminé. « Il est occupé ce soir, c’est pas le bon moment. »
Ce n’est jamais le bon moment. Tony était probablement occupé à se faire lécher les bottes par le commun des mortels ou à se droguer, entouré de riches gamines gloussant à ses blagues.

« Alors dit lui d’arrêter d’être occupé, faut que je le vois. Maintenant ! »

À vrai dire elle l’aimait bien ce vigile -elle a oublié son nom-, assez intelligent pour avoir appris à la connaître un minimum. Pour savoir que sous ses airs de démons, elle ne compte pas le bouffer tout cru. Il soupire longuement, sait déjà que la situation est perdue d’avance et commence déjà à remonter les escaliers en bougonnant dans sa barbe d’incohérentes paroles.
Une minute d’attente. Pour sa gouverne, il n’a à son retour pas l’air très rassuré. « Désolé il dit qu’il ne peut vraiment pas te voir… il bosse pas mal ce soir. »
Elle hausse les sourcils, peu certaine que le boss du Lupanar est formulé ça ainsi.

« Sympa de m’épargner toutes les insultes qu’il a du sortir et de me dire ça un peu plus poliment. »

Ironie jusqu’au bout des ongles, elle ne veut pas attendre. Le fait clairement comprendre, un pas de plus sur les marches de l’escalier. La jeune femme est furieuse contre Tony, foutrait bien le bordel dans son club de dépravés. Plus tard.
« Bouge. » Elle ne crie pas, ses yeux virant au rouge sang et ses crocs qui s’agrandissent parlent d’eux-même. Bouge ou ta tête servira à nourrir les miennes. Une seconde, deux secondes. Très bien, elle le repousse d’une épaule et fini de grimper les dernières marches sous un tintement de talons. Ne se retourne pas pour vérifier. Elle le sait, ce gars là fera semblant de n’avoir rien vu.

Alors elle débarque au lounge. Un Tony avachi sur sa banquette, un pauvre gars planté au milieu, l’air de ne pas trop savoir où il se trouve et une armée de gentils soldats pour se marrer tout autour. Elle tousse, histoire d’attirer l’attention. L’écarlate de ses yeux méchamment fixé sur le propriétaire des lieux. L’envie soudaine de lui arracher la tête explose dans la sienne. Se retient de justesse. Préfère continuer d’une voix suave.

« Salut Tony, pas très sympa de me faire attendre en bas avec tous ces camés ! Tu sais que je préfère de loin squatter le lounge ! »

Un coup d’oeil sur la table basse et les résidus de poudre. Elle hausse les sourcils, pas certaine d’avoir très envie de tremper dans ce genre d’affaire. Mais faire demi-tour, impossible, elle a besoin d’informations. Elle les aura. Alors sans un regard pour personne, elle se glisse sur la banquette, aussi loin que possible de Gravity.

« Mais allez-y ne vous arrêtez pas pour moi, je vais juste regarder un peu. »

Calme, posée, elle attend son heure. Chien de l’enfer choisissant ses victimes. Elle a trouvé.

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Anthony Sugawara
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Altération : Gravité
Dim 10 Mar - 20:13
Anthony Sugawara
- « ton culot m’étonnera toujours t’sais, mais j’aurai dû m’douter que t’forcerais l’passage à ta manière… »

tony avait oublié qu’elle pouvait être très persuasive. qui pouvait la stopper de toute façon ? si elle venait à se transformer comme à son habitude, personne n’aurait les moyens de l’arrêter sans essayer d’attenter à sa vie. personne sauf le blond évidemment. et tous le savaient. d’ailleurs, ses gars avaient ordre de ne pas la toucher pendant qu’elle bousillait tout ; et bien évidemment ils se tenaient à carreau tant qu’elle ne commettait pas d’homicide pur et dur. des os brisés, des bras arrachés, c’était trois fois rien… rien de bien méchant aux yeux du blond qui en avait connu des vertes et des pas mûres dans sa sinistre carrière d’exécuteur. de plus, tout ce qui se déroulait lupanar restait au lupanar. après tout, c’était un lieu fait par les altérés et pour les altérés. un no man’s land taillé sur mesure. et aucun humain quel qu’il soit n’avait le droit de venir interférer. pas même le CCA. une perquisition pouvait leur faire mal aux dents, parce qu’ils connaissaient bien tony et qu’ils savaient pertinemment que marcher sur ses plates-bandes n’était pas du tout une bonne idée. le sugawara était fort. le sugawara était puissant. le sugawara avait des contacts un peu partout à Tokyo. et le sugawara leur faisait peur parce qu’imprévisible jusqu’au bout des ongles.

enfin… là n’était pas le plus important…

- « oda, voyons… »

tony s’était mis à ricaner en interpellant l’un de ses hommes de main sur place vu comment il fixait un peu trop intensément la cerbère, bave aux lèvres. tous la fixaient de la sorte à vrai dire. parce qu’il fallait dire ce qui est : bell’ était bonne ! bien trop bonne ! sa joliesse était indéniable malgré la « noirceur » digne d’une sorcière qu’elle se complaisait à dégager comme impression ; et sa plastique donnait tout simplement envie de la croquer. limite si elle ressemblait pas à une escort, la meuf. ou même une actrice porno. ouais, ça sonnait mieux dans la caboche de tony. sexy, élégante et distinguée peut-être, mais avec des airs de pornstar : entre ses lèvres pulpeuses, son buste bien fourni et son cul à en damner un saint, pas étonnant que tout le monde voulaient se la faire ! ceci dit, peu de personnes avaient les couilles pour l’approcher sans avoir été shooté au préalable. oui parce qu’une meuf qui peut se transformer en gros chien à trois têtes, ça a beau faire bander sec (la meuf, pas le chien), ça fait flipper quand même. peu d’hommes devaient l’approcher. et parmi ces raretés se trouvait tony. il se fichait complètement de son altération, sachant que la sienne était assez puissante pour malmener salement ce cabot un peu trop indomptable.

n’était-ce pas l’une des raisons de l’écart qu’elle avait sciemment mis entre eux, sur la banquette ?

comme si elle semblait oublier qu’il avait le pouvoir d’attraction et de répulsion… trop mignonne…

- « j’sais pas depuis quand t’aimes squatter le lounge, mais j’veux bien t’croire sweety, j’veux bien t’croire ! braves gens, ramenez notre Walter White au sous-sol et filez lui un million de yens, cash ! »

- « UN MILLION ?!!! »


le blond se mit à rire devant l’intello qui n’en revenait pas. intérieurement, le chimiste savait que sa production ne valait qu’à peine la moitié du prix énoncé, mais de voir qu’il était autant récompensé le mit dans tous ses états. à croire que la chance lui souriait. tony quant à lui, ne le regardait même plus. il fixait ardemment la nouvelle venue presque comme un gros dalleux. Pas mieux que ses hommes au final. surtout au niveau de ses hanches plus évasées que celles des japonaises, promesse d’un cul à en faire bander un cadavre. oui, elle était parfaite et il se voyait bien l’enculer comme le dernier des enfoirés. seulement, la cerbère n’était pas du genre à s’offrir au premier prétendant. elle le faisait mariner depuis bien longtemps et la patience du blond était toujours mise à rude épreuve avec elle. « shinya, va distribuer gratuitement sa production aux fêtards en bas. Assure-toi d’bien repartir les grammes entre les intéressés histoire que tout l’monde soit satisfait. faut voir si la clientèle potentielle pourrait être intéressée. » en plus de sa patience légendaire, s’il y avait une chose qu’on pouvait pas retirer au blond, c’était sa propension à toujours faire et penser business, même quand il avait une belle meuf à ses côtés.

ne jamais perdre ses objectifs de vue. jamais.

ses hommes de main acquiescèrent. certains prirent avec eux le génie en herbe qui multiplia les « merci » alors que tony n’avait d’yeux que pour son invitée surprise, tandis que d’autres débarrassaient la table de la meth et la nettoyaient même, histoire de bien présenter devant la jeune femme qui semblait avoir besoin de son aide. le sourire qu’il arborait en disait long parce que le sugawara savait pertinemment que la brune ne viendrait jamais à lui après avoir exploré toutes ses options. elle était donc dos au mur et ce léger sentiment d’ascendant qu’il avait sur elle le rendait presque euphorique. mais plutôt que de s’enorgueillir de la situation et de la railler tout de go, il préféra la laisser prendre ses aises. mieux même ! il se leva carrément et partit s’asseoir sur la banquette en face (là où le chimiste était précédemment posé), histoire qu’elle ait toute la place qu’il lui fallait et qu’elle ne craigne pas un quelconque contact de sa part. la pauvre grognait à chaque fois qu’il lui claquait son cul ; même s’il sentait parfois des frémissements qui ne trompaient pas : si son caractère l’incitait à ne pas céder aux avances du blond, son corps, lui, ne mentait pas toujours. le barman quant à lui eut le bon réflexe puisqu’il vint avec le meilleur champagne de la maison.

Après quelques secondes, la cerbère avait une belle flûte remplie comme il faut devant elle.

- « alors ? hormis ton penchant pour le lounge, que me vaux ta présence, très chère ? tu sais que t’peux être cash avec moi. pas b’soin d’tourner autour du pot. »

le blond dénoua un peu sa cravate (il était en costard, le bougre) pour être on ne peut plus à l’aise.

toujours en fixant son interlocutrice avec ardeur.
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Bellona Shakeel
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Altération : Cerbère
Sam 16 Mar - 12:03
Bellona Shakeel

Comme d'habitude

Ft. Anthony Sugawara

E

lle montra les crocs en un sourire d’horreur. Tranchants. Immaculés. Pour l’instant. Elle avait l’habitude d’imposer le respect, de faire taire les bavards et reculer les insouciants. Personne ne brave les démons. Personne ne veut côtoyer l’enfer. Il lui semblait qu’en insistant, elle pourrait l’ouvrir à ses pieds. Se fondre dans les flammes et rencontrer le diable. De cerbère, elle n’en portait que le nom, bien que le commun des mortels semblait parfois croire à ses contes de gardien des limbes. Bellona chasse, Bellona traque, mord et grogne. Bellona ne s’occupe certainement pas de l’âme des morts et d’on ne sait quelles portes à garder. L’enfer n’existe pas. Idée presque réelle à force de s’en convaincre.
Pourtant elle sait, qu’ici personne ne la touchera. Ne tentera de l’arrêter. Par peur de finir décapité, par peur de désobéir au maître des lieux. Elle ne sait pas, elle s’en fou. Doux craquement des os, échos de cris et de lamentations, griffes qui transperceraient la chair. Aucun n’ont pour l’instant retenti à ses oreilles. Elle est sage, se contient. Pas pour toute la nuit.

« Je les aime bien tes gardes, je n’allais pas leur arracher la tête. »

Un haussement d’épaule, elle s’amuse à dévisager les hommes de la pièce de son regard d’émeraude. Peur. Retrait. Désir. Rien d’inhabituel. A force d’apporter sa touche de chaos au Lupanar, les regards insistants avaient perdu de leur intérêt. Elle joue depuis trop longtemps. Avec les yeux, c’est tout ce qu’ils s’autorisaient. Troquer ses traditionnels jeans plus adaptés pour son travail contre robes moulantes et collants noirs semblait devenir une habitude de la nuit. Attirer les regards. Attirer les informations. Et repartir après avoir tout démoli. Et évidemment, le seul et fatal problème sur ce chemin tout tracé était Tony. Il n’avait jamais peur. Semblait la reluquer un peu trop à son goût et n’hésitait pas à user de son altération. Oui, un ennui de taille pour contrecarrer ses plans les plus minutieux. A l’exception d’aujourd’hui. Elle s’en voulait presque d’avoir ainsi besoin de son aide, préférant de loin l’ambiance électrique et bruyante de la salle principale à ce lounge trop peu rempli.

Bellona se contenta de ricaner à ses paroles. Un million ? Le pauvre chimiste n’en croyait pas ses oreilles et sautillait comme un enfant de 10 ans. Pitoyable. Comme tout ce qui touchait à la drogue mais ça, elle le garda pour elle. Elle se contenta de regarder les hommes de mains disparaître un par un sous les ordres du patron, ignorant superbement celui-ci. Du moins jusqu’à ce qu’il la surprenne en allant s’asseoir sur une autre banquette, à l’opposé. A croire que pour une fois, il n’essayerai pas de la tripoter. Mais Bellona le connaissait trop pour se laisser abuser par cet abandon implicite. Son regard baladeur de trompait personne. Il voulait jouer. Très bien, elle jouerait. Dans un sourire provocateur, elle ignora sa question et s’empara de son verre pour y tremper les lèvres.

« Un million pour cet abruti ? Je te perturbe tellement que tu en oublies comment compter ? »

Sérieusement, même elle ne gagnerait jamais autant durant toute une vie malgré le laborieux travail qu’elle pourrait accomplir pour l’Académie et Augury. Une autre gorgée et elle se détendit sur la banquette sans quitter Tony du regard. Sans quitter son sourire de chat cherchant à dévorer la sourie. Heureusement pour elle, la brune tenait très bien l’alcool.

« Je cherche des infos. Ce mec là te dis quelque chose ? »

Tout en parlant, la jeune femme avait sorti la photo de sa fameuse cible du soir et la fit glisser devant elle.

« Tu serais vraiment… un amour si tu m’aidais un peu. »

Elle se pencha légèrement au-dessus de la table, les yeux grands ouverts sur une lueur d’innocence feinte. Ne croyant pas une seule seconde que Tony l’aiderait ainsi sans contrepartie, simplement pour sa… bonté d’âme. Et une âme, elle n’était au final même pas sûre qu’il en ai une.

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Anthony Sugawara
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Dim 17 Mar - 12:02
Anthony Sugawara
- « un abruti qu’a des doigts de fée. et qui cuisine bien comme y faut. c’que j’lui paye n’constituera que l’tiers d’ce qu’il me fera gagner si mes estimations sont bonnes… »

tony eut un sourire moqueur en s’expliquant à la jeune femme qui semblait vraiment ne pas avoir le sens du business. mais il ne lui en voulait pas. elle était parfaite comme elle était actuellement. on ne pouvait pas être bon partout et avoir le flair dans le monde des affaires était une qualité que peu de personnes avaient. tony l’avait développé sur le tas d’ailleurs et force était de constater que ça lui allait plutôt bien vu que le lupanar marchait comme jamais. preuve était même qu’il n’attirait pas que des altérés. certains humains, curieux, venaient également s’égayer et se vautrer dans la débauche dans son établissement. bien évidemment, l’accès du lupanar à ces personnes était filtré. un agent gouvernemental pouvait s’infiltrer ce qui serait fâcheux pour tony et tous ses acolytes qui militaient pour le statut de leurs pairs à leur façon. enfin, là n’était pas le plus important. le plus important était l’aide que la cerbère quémandait en minaudant presque. à croire que le toutou pouvait être bien docile une fois dos au mur…

- « j’ai toujours préféré ton cul, t’sais… »

il ne savait pas vraiment si elle avait fait exprès de mettre son décolleté en valeur via sa nouvelle posture, mais toujours est-il que le blond venait de lui assener une vérité qu’elle semblait vite oublier. ses miches devaient pourtant s’en rappeler, non ? du grand blond, la pauvre femme avait quand même subi des attouchements qui lui rappelaient sa condition de femme : à quel point elle était bonne. et à quel point elle pouvait parfois être faible, dépendamment des altérés auxquels elle faisait face. une chose était de se transformer en gros chien pour faire un carnage, une autre était de pouvoir bouger sans être restreint dans ses mouvements. en ce sens, l’altération de tony était l’une des plus puissantes à l’heure actuelle. même le CCA le savait pertinemment ; d’où le fait qu’il était toujours autant surveillé, mais de loin. de très loin même. ce qui ne portait évidemment pas ses fruits, on s’entend. la pensée lui arracha un petit rire, mais tony revint à la réalité en faisant léviter ladite photo jusqu’à hauteur de sa gueule.

- « nfufufu ! alors c’est c’type qu’tu cherches, hein ? sacré morceau en tout cas ! et si j’te disais qu’il est p’être pas si loin que tu l’penses, qu’est-ce que tu ferais ? »

le cliché vola en sens inverse pour reprendre sa place initiale, tandis que le blond haussait les épaules comme pour lui affirmer qu’il savait pertinemment où était exactement le type qu’elle cherchait. son sourire devait en dire long de toute façon. il aurait même pu la faire léviter jusqu’à ce qu’elle ait ses fesses posées sur l’une de ses cuisses, mais il ne la harcèlerait pas comme il avait l’habitude de le faire. non. pas aujourd’hui. c’était plus jouissif de la voir faire l’effort elle-même surtout dans une situation qu’elle détestait. et puis, si elle voulait vraiment savoir où était ce sale type, elle allait devoir faire des efforts, faire don de soi. la vie marchait ainsi et rien n’était gratuit. enfin… il était déjà assez large avec elle niveau gratuité. Il faut dire que la brune, en plus de ne rien payer pour rentrer ici, saccageait tout quand bon lui semblait sans jamais rien dédommager. de toute façon, il lui faudrait plus d’une vie pour rembourser les dégâts qu’elle avait déjà causés dans l’établissement et le savait plus que personne.

avoir le beurre et l’argent du beurre était chose impossible. même pour elle.

- « j’me fiche d’être un amour et tu l’sais, bébé. d’ailleurs, est-ce que tu l’es avec moi, hein ? ‘fin… trêves d’bavardages. sachant que t’sais très bien c’que j’attends d’toi, qu’est-ce que t’serais prête à m’offrir pour que j’te donne l’information qu’tu cherches ? réfléchis bien et pèse tes mots avant d’l’ouvrir. l’monde des affaires est impitoyable… »
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Bellona Shakeel
Bellona Shakeel
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Dim 24 Mar - 14:34
Bellona Shakeel

Comme d'habitude

Ft. Anthony Sugawara

E

lle hausse les épaules, bien consciente que le travail d’Anthony, elle s’en contrefout. Un million. Un milliard. Qu’il se ruine ou s’enrichissent ne l’empêcherait pas de bien dormir le soir. Les affaires, ce n’étaient de toute façon pas son truc. Mordre, grogner et protéger, ça lui ressemblait déjà plus. L’envie soudaine de brûler tout son stock de drogue en tête, elle se promis d’un jour tenter l’expérience. Au risque d’attirer les foudres du gérant. Mais elle avait l’habitude.

« Ça j’avais compris, comme si t’étais discret en matant… »

Bellona joue d’ordinaire de ses atouts, de son corps et de sa répartie tranchante. Aime attirer l’attention, s’entendre révéler des secrets et les utiliser à son avantage. Pour Augury, elle est diablement efficace. Mais en présence du blond, pas sûr que ce genre d’agissement soit raisonnable. Il risquerait de ne plus vouloir la lâcher. Tant pis, il lui restait toujours des crocs et trois têtes pour lui arracher la sienne. Si toutefois elle réussissait à en avoir l’occasion. La photo lévitant jusqu’à lui arracha une grimace à la demoiselle. Décidément, elle détestait de plus en plus son altération. Qu’il en face étalage n’arrangeait rien, bien qu’elle soit persuadée qu’il agissait ainsi pour lui rappeler sa prétendue supériorité. Et il avait sans doute raison. Bellona n’était pas certaine de réussir à lui arracher ne serait-ce qu’un membre avant de se retrouver plaquer contre le sol. Dommage.

Bellona grogne. Il joue avec ses nerfs et le sait pertinemment. Évidemment qu’il connaît ce type. Anthony connaît tout le monde.

« Crache le morceau, j’ai pas toute la nuit. »

Elle doutait évidemment qu’il soit prêt à lui révéler quoi que ce soit gratuitement. Foutu business. Elle s’empara de la photo avant de la replier soigneusement, une moue boudeuse sur le visage. Qu’était-elle prête à offrir en échange de cette information tant désirée ? Elle souffle, se résigne, croise les jambes et se recale bien confortablement dans le canapé.

« Si tu cherches à m’acheter pour une nuit avec toi, je ne marche pas. »

Comme s’il avait une chance de l’acheter comme ça.
De tête elle fit défiler ses différentes options. De l’argent, il en avait bien assez et ce n’était pas son maigre salaire qui allait changer quoi que ce soit. Des infos ? Ça, c’était plutôt elle qui en avait besoin et il était hors de question qu’elle vende Augury. Son corps, hors de question.

« Un service contre l’info. Maintenant, plus tard, comme tu veux. Mais c’est maintenant que je veux savoir où trouver cet homme. Elle soupire, certaine de se jeter tout droit dans la gueule du loup. Tant que ce que tu me demandes est dans mes cordes… »

Elle espérait juste qu’il  ne lui demande pas de tuer des enfants et d’égorger des petits vieux. Elle regrettait déjà et porta son verre à ses lèvres pour une longue gorgée. Elle allait en avoir besoin.

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Anthony Sugawara
Anthony Sugawara
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Ven 5 Avr - 14:04
Anthony Sugawara
Alors qu’elle donnait ses conditions et autres, anthony ne l’écoutait déjà plus puisqu’il avait été approché par son barman qui se pencha vers lui et lui susurra quelques mots à l’oreille. le grand blond eut subitement un air étonné, avant d’arborer un sourire carnassier qui en disait presque long sur la satisfaction des mots de son barman qui avait pris une initiative à la fois culottée et plutôt aimable. d’ailleurs, ce dernier finit par se dématérialiser et par quitter tranquillement la pièce alors que son patron était pratiquement plié de rire. s’il n’aimait pas la facilité étant plutôt pour le challenge, tony ne pouvait décemment refuser une telle chance en or, d’autant plus que la suite entre eux pouvait être assez marrant qu’on y pense. c’était aussi ça, que de se jeter sciemment dans la gueule du loup…

- « une nuit tu disais… hein ? mais c’est toi qui va me supplier pour que j’te tringue le cul, voyons ! »

l’homme eut cette fois-ci un sourire plus que carnassier. Ledit sourire était pervers et n’augurait rien de bon. la jeune femme devant lui n’était pas dupe. elle devait maintenant se douter que quelque chose clochait vu les mimiques de son interlocuteur. qui plus est, elle devait soudainement avoir chaud et pas qu’un peu. une sorte de chaleur qui pourrait très bientôt la conduire à sa déchéance. tony jeta un bref coup d’œil au contenu du verre de Bell quasiment vide. et dire qu’elle avait avalé de l’aphrodisiaque sans savoir. une manœuvre du barman qui non seulement venait d’préparer le terrain pour son patron mais qui en plus s’était permis de se venger d’un coup que lui avait déjà fait la cerbère. oh, c’était bas de sa part, vu qu’en plus, son patron ne lui avait rien demandé, mais plutôt marrant quelque part.

- « allez, j’te dirais tout si tu viens poster tes miches sur l’une de mes cuisses et que tu m’laisses m’amuser à p’loter ton cul pendant un quart d’heure. à défaut d’te faire souiller toute nuit, tu peux bien tenir un quart d’heure sous des attouchements non ? faire ta sainte-nitouche serait tellement con, surtout que l’info est à portée de main… »

en plus du fait que l’aphrodisiaque était très puissant (il fallait moins de dix minutes à ce produit pour changer une nonne en une véritable chienasse en manque de grosses teubs), tony voulait s’amuser à la stimuler en palpant son corps pour accélérer encore plus le processus. même avec toute la force mentale qu’elle avait, la brune allait surement défaillir. frissons, tétons qui pointent, mordillement de lèvres, mouille… tout allait y passer d’une minute à l’autre. il doutait même qu’une transformation puisse la sauver. avec les hormones aussi bouillants et stimulés, contrôler son altération était surement la dernière chose qu’un altéré puisse vraiment faire. ceci dit, l’homme ne criait jamais vite victoire, ce pourquoi il continuait de tapoter l’une de ses cuisses pour qu’elle vienne s’installer sur lui.
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