deus oculis
chapter one: the calm before the storm
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Bon baisers
de l'Académie Ôda
Un jour j’ai simplement levé les yeux au ciel et j’en ai vu une - une goutte translucide, rougeâtre et laide, comme si quelqu’un avait finalement trouvé un moyen d’écorcher l’univers. Nul ne sait comment tout cela a commencé ni même pourquoi c’est arrivé, mais tout le monde se souvient de ce Noël Écarlate.

Inspiré par la saga X-Men, Psycho Pass, Tokyo Ghoul, et la dystopie.
Avatar 200*320, pas de minimum de lignes, NC-16
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Ren Kiryū
Ren Kiryū
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Avatar : kuroo tetsurou — haikyuu!!
Études/métier : cursus sport de combat (3ème année) & suit les cours de physique approfondie sur le magnétisme || mercenaire
Altération : magneto low cost (B~)
Jeu 28 Fév - 15:42
Ren Kiryū

Rien de tout cela n’aurait pu être imaginé. Pas un seul instant, pas une seule seconde. Un hasard soudain, qui n’avait à ses yeux, le moindre sens. Ce n’était qu’une soirée qui n’avait rien de très différents aux nombreuses autres existantes du passé. Un rendez-vous, car au fond, c’était une certaine façon d’assimiler la chose. Une rixe qui avait été orchestrée, plutôt tourné comme un piètre règlement de comptes entre deux gangs opposants. Il y avait eu un problème entre deux membres et les choses avaient rapidement tourné au quart de tour, des appels immédiats, des arrivées en meutes. Ren parmi tant d’autres. Il n’avait pas de place extraordinaire, ni d’importance quelconque, mais il s’y sentait bien. Entouré, apprécié, libéré. Et ça, c’était le plus important à ses yeux, pour lui et ses obligations, il avait ce besoin d’extérioriser.

Alors tout s’était déroulé avec une vitesse folle. Comme entraîné par l’adrénaline. Il n’y avait pas vraiment eu de sens, juste des poings qui partaient s’échouer dans le corps d’autrui. Certains s’avérer moins chanceux, car il existait toujours cette présence de petit couteau ou bien, pour les plus sportifs, l’essence d’une batte de baseball. Ainsi, on y entendait des cris de douleur et de force, un désastre dans cette rue si proche de travaux en cours. Ren comme bien d’autre, n’arriverait sans doute pas à se réveiller le lendemain, obligé de rater une journée de travail, manquant sans doute de se faire renvoyer. Un coup du risque qui n’était, en rien justifié. Sans doute qu’un cocard se dessinerait sur son visage, que sa lèvre ensanglantée n’aurait pas meilleure forme à l’aurore. Ses phalanges rougeâtres et des vêtements bons à jeter.

Tout allait finalement se passer comme à l’habitude, un combat sauvage où il était capable de se laisser aller, de se libérer. Pouvait-on même exprimer une pointe d’amusement ? À vrai dire, tout semblait être possible. Mais pourtant, il y eu cette fatalité. Son bon ami, celui avec qui il partagerait sans doute le plus dans ce gang, reçoit violemment un coup. En plein dans le crâne, une batte qui s’écrase à vive allure. Du sang qui glisse, s’écoule. Et Ren, le regard tourné vers son ami. Ce perd.

Il perd le
c o n t r ô l e .

Vois flou, bien sauvage. Simplement guidé par ses sentiments, éprouve un sentiment de colère accompagné par ses envies habituelles. Mais il n’est pas question de violence, pas question de poings ou de brutalité. Un tremblement autant intérieur qu’extérieur, ses barres de métal profondément accroché en hauteur, panique, sautille. Comme possédé, comme habité. Avant de venir s’écraser au sol, manquant sans doute la mort, mais n’évitant bien aucun blessé.

Alors, c’est l’incompréhension de tout chacun. La peur aussi. Celle de comprendre, parce qu’ils vivaient tous dans le même monde. Aucun dans ses rangs n’avaient connaissance d’une telle existence. C’est un brin de panique qui finit par les habiter, s’occupant de leur blesser. Pour ce soir, la fête était terminée.

***


Désorienté. Comme incompris, la tête qui tourne, le corps lourd. Tellement lourd que son seul et unique désir semblerait être de s’écraser au sol pour ne plus jamais l’abandonné. Il était probant, que Ren est reçu un coup sur la tête dans l’histoire, sans qu’il ne s’en rende compte à l’instant exacte. Mais, aussi étrange que cela pouvait être, il se sentait effrayé. Incertain. Comme si le mensonge l’avait finalement rattrapé. Parce que si pour l’ensemble des présents ce soir, il ne faisait aucun doute qu’un altéré, c’était manifester. Son identité, elle, semblait avoir été ignorée. Mais pas pour Ren, non. Bien au contraire. Tout lui semble si flou et pourtant, il est persuadé de se souvenir. Ce moment, où lorsque la rage avait pris forme en son être, au fond de lui, il avait ressenti comme une présence. Non pas humaine, mais plutôt une perception d’existence qui avait été sollicitée.

Assez incompris, même lui n’arrivait pas à l’expliquer. Encore moins à le comprendre. Mais il en était bien certains. L’altération qui avait agi ce soir, n’était qu’autre que le sien.

Mais, si bien une chose qu’il n’arriverait bien jamais à expliquer et encore moins, à accepter. Était le lieu de son souvenir. Lorsque Ren avait repris l’ensemble de sa pensée, l’évidence était telle, que ses pas ne l’avaient jamais ramené chez lui. En vérité, il était bien loin de cette non-zone, pour laquelle il rentrait en temps normal lors des vacances scolaires. Le quartier n’avait bien rien à voir, trop pompeux et lumineux. Un souvenir qui s’échappe, cette lettre qu’il avait reçue au matin et que sa poche avait abritée sans même qu’il ne prenne la peine de l’ouvrir.

C’était un haut les cœurs, dont il se sentait bien incapable de revenir en arrière. Et pourtant, malgré l’appréhension, Ren ne pouvait faire demi-tour. Comme si la fatigue et l’incompréhension lui interdisaient de fuir ce passé oublié. Parce que peut être, qu’au fond, il en avait cette nécessité. Ce besoin, qu’il en avait besoin, oui, sans en trouver la raison.

Sauf qu’à l’entrée de ce majestueux hôtel, bien trop péteux pour ce Ren d’aujourd’hui. La sécurité qui le refoule, tant d’évidence, lui et les blessures ouvertes, quelques taches de sang présente sur son être, aux vêtements déchirés. Les riches n’étaient jamais très bienveillants face à ce genre de visuel. Pourtant, lui qui regretterait ce choix au matin. Lui qui n’en avait aucun désir, ne souhaitant que s’échapper. Pourquoi donc, cherche-t-il désespérément à s’entêter, demandant d’entrer pour voir mademoiselle Swynford ?

Il avait pourtant une lettre signée en son nom, entraîné vers la sortie. Pourtant si faible et fatigué, Ren qui résiste criant qu’il a besoin de la voir.

Mais ce n’était pas une bonne chose, tu le sais, Ren ?



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Lily Swynford
Lily Swynford
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Études/métier : étudiante en 2ème année, cursus CCA.
Dim 3 Mar - 22:01
Lily Swynford
Ce monde est cruel.

Quatre mots qui, d’entre les lèvres de son père, découlait lorsqu’elle lui faisait part de ses états d’âme. Ce à quoi elle n’objectait jamais, préférant lever les yeux au ciel sans pour autant retenir un soupir de dédain. Il n’avait pas besoin de le lui rappeler. Après tout, comment pouvait elle l’oublier ? Quand bien même faisait-elle partie de ceux considérés comme étant privilégiés, elle n’en restait pas moins qu’une prisonnière parmi tant d’autres. Captive de ce nouveau monde, comme tout à chacun. Une condition à laquelle s’ajoutait un sinistre fardeau, celui d’être consciente de la réalité dérangeante dans laquelle elle baignait. Le faste ostentatoire du palace familial et le confort qu’offrait la ville supérieure avaient rendu la majorité de ses occupants prisonniers d’une double peine, celle la même qu’est la croyance illusoire d’être libre. Ce monde est cruel... et heureux sont les ignorants, aurait elle pu rétorquer.

À demi-allongée sur la méridienne face à la fenêtre de sa suite, les derniers rayons de soleil de cette fin de journée berçaient ses rêveries et faisaient chavirer le blanc immaculé des grattes-ciels nichés au pied des nuages. D’un voile rosé, ils enveloppaient de crépuscule les murs, pénétraient les fenêtres et se reflétaient sur le sol brillant. Et petit à petit, ses paupières commençaient à se fermer. Jusqu’à ce que finalement, elle se laisse aller aux bras de Morphée.

Ce fut la sonnerie du téléphone qui l’extirpa de son sommeil, qui pouvait bien l’appeler à … presque trois heures du matin ? D’un bond, elle quitte la méridienne et s’empresse de décrocher le combiné, encore à moitié assoupie.
Oui ? Le chef de la sécurité. Un individu en sang qui demande après elle. — Vous avez son nom ? Et le couperet tombe. Trois lettres. Trois lettres qui suffisent à lui couper le souffle.
Ses lèvres s'entrouvrent, articulent ce qui semble être des mots, mais aucun son ne sort de sa bouche.
Rien.
Si ce n’est l'incompréhension. Aussi brutale qu’inespérée.

Le frémissement à peine audible de sa robe de chambre balaie frénétiquement le sol du couloir désert jusqu’à ce que l’écho de l'ascenseur qui se referme ne la force à réaliser qu’elle a quitté sa chambre pieds nus, en nuisette. Après une attente qui lui parut interminable, et l’oppressante sensation que son coeur allait se dérober de sa cage thoracique à mesure que les étages filaient sous ses pieds, les portes de l’ascenseur s’ouvrent enfin. Elle referme sa robe de chambre sur sa poitrine et s’élance dans le hall de l’hôtel. Les questions s’entrechoquent ; que doit-on dire à une personne que l’on a si ardemment attendu ? Par quoi commencer ? Comment réagir ?

Son regard finit par croiser celui de Ren et elle perd pied, manque de défaillir à nouveau. Tous leurs souvenirs l'envahissent, ses pensées s'entrechoquent et l’envie de crier, l'envie de hurler. Toujours plus présente. Ses mots restent prisonniers de sa tête, de son cœur, de son âme, de son corps tout entier. Elle veut les chasser mais ils restent là, aiguisant comme des lames au creux de ses entrailles. Ils s'entremêlent, se dispersent. Les mots génèrent les maux et les maux engendrent les mots. Toutes ces certitudes, profondément ancrés jusqu’à lors, s’envolent et se dispersent à leurs tours. Si ce n’est l’une d’entre elles ; le fait qu’après toutes ces années, un regard de sa part suffirait à la déstabiliser toute entière.

Ren… Qu’est ce que… elle balbutie, finit par réaliser l’état dans lequel il se trouve, qu’est ce qu’il t'arrive ?

D’un geste de la main elle indique à la sécurité de disposer, incapable de détourner le regard. Comme effrayée par la possibilité qu’il ne s’agisse là que d’un mirage.

@Ren Kiryū
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Ren Kiryū
Ren Kiryū
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Ven 8 Mar - 11:12
Ren Kiryū
Il ne voulait pas lâcher prise, et ce, sans la moindre raison. La sécurité qui tentait de l'immobiliser, sans trop de difficultés vu son état actuel, mais il n'arrivait pas à y trouver une once de lucidité, tant ses pensées étaient brouillées. Ils auraient voulu l'éjecter, menaçant même d'appeler la police. Mais en vérité, dans cette incompréhension face à ce qui lui était arrivée, face à cette réalité qu'il devait accepter, rien ne semblait véritablement l'atteindre.

Et c'est la claque qui se perd. La reprise de conscience qui s'entrechoque. Ren qui prend finalement conscience de ce qu'il venait de faire, lorsque leur regard se croise. Elle est là, à quelques mètres de lui. Pieds nus et en robe de chambre, les cheveux ébouriffés, comme s'il l'avait tiré d'un profond sommeil. Sans doute, était-ce bien le gars, Ren qui ignorait totalement l'heure que les horloges affichaient. Il aurait bien pu être tout autant qu'un début de nuit que l'arrivée de l'aurore. Déboussolé et inconscient, oui, c'est ce qu'il avait été jusqu'à l'arrivée de cette chevelure rosée. Et c’est bien maintenant qu’il finit par s’en rendre compte. Ren regrette instantanément devant l’égoïsme dont il avait fait preuve dans ce moment de faiblesse. L’incompréhension n’était en rien une excuse pour arriver ainsi, pour arriver chez elle, pour être devant elle. Alors, il se crispe lorsque la sécurité l’abandonne, lorsqu’il assimile sa voix.

Ren avait toujours apprécié sa voix. Elle avait cette sonorité agréable, pour laquelle il aurait été capable de la reconnaître entre mille, bien que jamais il ne l’aurait avoué. Mais pour autant, ça lui était si étrange. Comme si ce soir, bien qu’il l’appréciait toujours, Ren venait de la redécouvrir. Est-ce que c’était réellement lâche de lui faire ça ? Sans doute que la seule réponse qu’il était capable de lui donner était ce mordillement de lèvre.

« Je crois que je suis un al-… »


Il se tait, laisses-en suspens comme un murmure que Lily aurait pu attraper. Non il ne le croyait pas, à vrai dire, Ren en était bien convaincu. Mais il savait que c'était compliqué, bien plus qu'on aurait pu l'imaginer. Car même si ils n'existaient plus, il n'y avait pas qu'elle.

« Je ne devrais pas être ici ? »


La seule vérité qui s’échappe, bien qu’il en avait conscience, qu’il ne devait pas lui faire ça. Pas à elle, parce qu’il avait joué la carte du silence bien trop longtemps. Trop concentré sur ses propres problèmes finalement.
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Lily Swynford
Lily Swynford
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Études/métier : étudiante en 2ème année, cursus CCA.
Jeu 14 Mar - 23:01
Lily Swynford
Il avait beau se tenir là, droit devant elle, elle peinait à réaliser, ou peut-être tout simplement à admettre, qu’il s’agissait bien de lui. De Ren, son Ren. Comme si les ravages du temps avaient eu raison de ses convictions et balayés la moindre de ses certitudes. Rien n’avait laisser à penser que leurs retrouvailles se dérouleraient de cette manière. Au contraire, elle s’était longtemps dit qu’en le revoyant elle exploserait, comme une cocotte-minute trop longtemps oubliée sur le feu. Et jamais, ô grand jamais, elle n’avait pensé à l’éventualité qu’un jour, elle pourrait complètement perdre ses moyens face à lui, le coeur encore cadenassé par l'attente qu’il lui trop longtemps avait imposé. Elle lui en avait voulu, était intimement persuadée de lui en vouloir encore, mais dès que son regard croisait le sien tout était immédiatement oublié. Comme toujours lorsqu’il s’agissait de Ren. Il faut croire que certaines choses sont voués à ne jamais changer.

Je crois que je suis un al-, les mots défilent dans sa tête et ne se ressemblent pas, sont incohérents et inappropriés à la situation. Jusqu’à ce que l’un deux vienne balayer ses interrogations et commence à désépaissir le mystère de sa présence. Sept lettres qu’à son tour elle n’ose pas prononcer, comme si elles étaient capables, elles aussi, de les éloigner. À nouveau.

Non tu ne devrais pas.

Elle marque une pause, tiraillée entre l’envie de déverser toutes les ignominies qui la rongent et le désir de comprendre pourquoi, pourquoi maintenant ? Après tout ce temps ?

Qu’est ce que tu as encore fait Ren ? dit-elle effleurant avec précaution son visage du bout des doigts, évitant de trop s’approcher des plaies superficielles qui s’y dessinaient. Tu… je n’arrive pas à comprendre. Tu disparais presque du jour au lendemain et tu te pointes chez moi, comme ça, dans cet état ?

Elle voudrait le prendre dans ses bras, panser ses plaies et les siennes par la même occasion, lui dire que rien n’a changé et qu’elle pourrait tout oublié si il le lui demandait.

De ma part ou de celle de Cole ce ne serait pas étonnant comme attitude, mais de la tienne… et pourtant tu sais, j’ai longtemps voulu croire que tu n’avais peut-être pas changé.

Mais d’entre ses lèvres elle ne peut finalement que laisser s’échapper ses ressentiments.
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