Un jour j’ai simplement levé les yeux au ciel et j’en ai vu une - une goutte translucide, rougeâtre et laide, comme si quelqu’un avait finalement trouvé un moyen d’écorcher l’univers. Nul ne sait comment tout cela a commencé ni même pourquoi c’est arrivé, mais tout le monde se souvient de ce Noël Écarlate.
Inspiré par la saga X-Men, Psycho Pass, Tokyo Ghoul, et la dystopie.
Nuit qui tombe, lune qui entre en scène en éclairant faiblement le monde de sa lumière pâle et argentée, elle promettait pourtant une soirée dont il fallait profiter. Tes doigts caressent la fenêtre alors que tes yeux se baladent sur la route que tu devrais emprunter pour sortir de l’établissement. Bien entendue, cela t’était interdit car tu es trop dangereuse Akisa, ta pensée sur les humains ne convient pas, elle n’est pas dans les normes. Non, tu risques d’exposer trop de personnes à un danger sans retour alors tu es cloitrée là, comme un animal dans une cage dorée. Le fait qu’elle soit justement en or devrait rendre les choses plus simples, mais pas du tout. L’ennui te guette et tu décides finalement de partir pour ce soir. Après avoir fait en sorte de ne pas te faire prendre bien entendue.
Une bonne demi-heure plus tard, tu sors de l’université sans même te retourner et tu avances donc vers ta direction, la belle capitale. L’heure était parfaite pour voir commencer les personnes à défiler dans les rues, ayant en tête des moments à danser, boire, draguer ou autre. Tu les suis du regard, ces humains ou ces altérés qui ne veulent que se distraire, qu’à ne pas avoir en tête la journée qu’ils ont eue ou bien au contraire, qui ne font que commencer à vivre dans l’adrénaline et le rythme d’un son endiablé. Tu as toujours pensée que le jour et la nuit promettait des choses différentes, quand le soleil éclaire des journées ennuyantes, la nuit illumine dans l’inconnue et l’amusement. Alcool, drogue, envies brûlantes de tout foutre en l’air pour oublier qu’il faut recommencer à faire semblant le lendemain, tu as toi-même été tentée d’essayer juste par expérience, non pas par réelle envie.
Tu avances sans faire attention à ces êtres pathétiques autour de toi, dramatique spectacle de la débauche humaine cédant trop facilement à leur pulsion, ça te fait soupirer Akisa. Comment ces être aussi faibles pouvaient encore exister ? Comment vous autres, altérés, n’avaient pas encore prit le pouvoir sur eux ? Ne préférant pas y penser au risque de t’agacer inutilement, tu continues ton chemin jusqu’à arriver à destination. Tu rentres sans rendre de compte, tu ignores les regards qui se posent sur toi à ton arrivé, il faut dire qu’avec la couleur flamboyante de ta robe, l’attention est facilement attirée sur toi même si avec le monde présent, tu passeras facilement inaperçue une fois au bar. Le rouge reste ta couleur préférée après tout et sans attendre, tu vas vers ce dernier pour commander un verre de vodka. Une idée te traverse, tu t’es toujours demandée si tu pouvais cracher du feu en buvant de l’alcool et en activant son pouvoir ensuite… Cependant, essayer ici n’est peut-être pas une bonne idée. Tu fixes le barman en avalant quelques gorgées et tu regardes autour de toi en observant la déchéance de ces personnes déjà bourrés en train de se ridiculiser.
« … Les choses ne changeront jamais. »
Un murmure alors que tu sirotes tranquillement ta boisson, tu es bien partie pour t’amuser de ces pauvres créatures fragiles ne connaissant pas leur limite.
- « toute chose connait pourtant un début et une fin, nfufufu ! même les grandes civilisations ont connu un déclin. celle des humains ne tardera pas… »
un homme venait de se glisser aux côtés de la jeune femme qui ne passait pas du tout inaperçu. grand, blond et souriant comme une espèce de détraqué, il s’accouda tranquillement au comptoir et fit un signe de tête au barman qui s’exécuta aussitôt sans qu’il n’ait à prononcer le moindre mot pour une éventuelle commande. il tourna ensuite sa tronche vers la jeune femme qui venait de soupirer, avant de la détailler sans gêne de la tête aux pieds. la pauvre ne pouvait néanmoins pas s’en plaindre puisque le regard de l’homme était camouflé par une paire de lunettes de soleil assez excentrique. excentrique, c’était clairement le mot. Il n’y avait qu’à voir ses vêtements colorés et l’immense manteau rose et à plumes posé sur ses épaules pour se rendre compte qu’il avait l’air d’un fou. et pourtant…
- « les choses bougent dans l’ombre. mais il sera trop tard lorsqu’ils le remarqueront, nfufufufu ! »
la phrase semblait peut-être énigmatique, mais elle était pleine de sens et pas qu’un peu. le sourire du proprio de cet établissement coloré et mouvement ne le savait que trop bien. lui-même était d’ailleurs un acteur qui faisait bouger ses pions çà et là depuis les coulisses. il n’y avait pas que les factions bien connues qui jouaient de leurs partitions, loin de là. sur cette pensée, l’homme fut ramené à la réalité par le barman qui posa devant lui un cocktail peu alcoolisé. tony était l’une des rares personnes à connaitre ses limites et à ne pas se vautrer dans la débauche la plus totale. et puis, ses sens devaient toujours être en alerte. le CCA ne rodait jamais trop loin et il ne savait que trop bien qu’une nuit d’ivresse pourrait lui couter sa liberté. ou même pire ! la vie. mais il avait trop à faire pour mourir maintenant…
- « toujours aussi ravissante, sinon… »
tony se mit à ricaner. oh, son compliment était sincère. akisa était effroyablement belle. son caractère hautain et inaccessible exacerbait l’aura sublime qu’elle dégageait comme aucune autre. nul doute qu’elle deviendrait une véritable femme fatale dans quelques années seulement. seulement voilà, elle manquait encore de finesse et de subtilité à son gout. surtout pour une personne de son calibre. mais il ne s’en faisait pas vraiment pour elle. la gamine avait encore de belles années devant elle pour se faire les dents, acquérir tout ce qui lui manquait et s’imposer sur le devant de la scène. il se promettait même d’être présent en coulisses pour voir son apogée et son éclat resplendissant. qui, peut-être, surviendrait bien plus rapidement que prévu. la valeur n’attend point le nombre d’années, qu’on dit…
- « alors, des informations à balancer à tonton tony ? »
Akisa Ueno
Flammekueche (parce que flamme)
Messages : 18
Avatar : Cinder Fall - RWBY
Études/métier : Études théâtrales
Altération : Corps de Magma
Mer 20 Mar - 23:21
Akisa Ueno
limites inconnues
feat anthony sugawara
Sans l’entendre ou le voir venir, tu n’es pourtant pas surprise de le retrouver aussi vite à tes côtés. Non, ce qui aurait été étonnant, c’est qu’il te laisse trop longtemps seule justement. Sans tourner la tête pour le regarder, tes yeux fixent avec un mépris nullement dissimulés ces êtres inférieurs en train de rigoler autour de leur verre d’alcool. Un de tes sourcils s’arque pour marquer une profonde désapprobation sur ton faciès. Bon sang, quand est-ce qu’ils allaient enfin disparaître ceux-là…
« Je l’espère bien, respirer le même air qu’eux devient presque… insultant. »
Oui, tu en es à ce point Akisa, toi qui es si fière d’avoir ton don, de leur être supérieur et d’être capable de les écraser sans faire aucun effort. Une déesse entourée d’insectes, voilà ton image quand tu es en leur compagnie et ça te dégoûte de plus en plus, tu serais presque capable de les brûler pour la simple raison qu’ils existent. Parasites qui ont peur ou admiratif face à vous, altérés, tu ne vois pas pourquoi ils s’accrochent autant, pourquoi même vous obéissez à leur système au lieu d’imposer votre force.
« Dans l’ombre hein… C’est presque triste de devoir agir ainsi pour pouvoir les dominer. »
Tu as l’impression d’être une lâche, mais tu es consciente que vous n’aviez pas le choix. Si vous deviez leur faire face, ces insectes pourraient se montrer aussi tenaces que des cafards et vous détruire de par leur nombre bien supérieur encore malheureusement. Sinon cela ferait bien longtemps que vous ne seriez pas là, à comploter pour prendre votre place légitime.
« Merci pour le compliment. »
Tes yeux se détournent enfin de ces pauvres hommes dénués de dons pour se poser sur ton interlocuteur aux habits extravagants. Tu ne comprends pas ses goûts, ou comment il peut porter cette veste rose un peu trop… Trop. Le mot seul suffit à décrire ce vêtement pour le moins… Trop. Bref. Un sourire s’échappe de tes lippes pour ensuite répondre à sa question.
« Rien de bien nouveau, je pense qu’il y a quelques altérés potentiels mais qui se pensent trop dangereux pour oser faire quelque chose, ils ont peur de ce qu’ils sont et c’est malheureux. »
Oui, tu avais vu certains craindre ou même éprouver de l’affection pour les humains et, tristement, tu ne sais pas comment les voir. Amis ou ennemis ? Vont-ils comprendre qu’il faut se soulever contre eux ? Question sans réponses pour le moment.
« Certains sympathisent avec les humains, d’autres s’en fichent juste, considérant notre situation comme… normale. »
Parce que oui, il était normal d’être contrôlé par eux, que vous leur étiez soumis, à leurs ordres. Tu grimaces, avalant une autre gorgée de ta boisson en secouant lentement la tête. Quelle bande de faibles.
- « faudrait pas qu’tu tombes trop dans l’excès comme l’Klan, t’sais… »
l’homme eut un petit rire. il comprenait aisément les sentiments de la jeune femme qui bouillait d’envie d’en découdre et de leur montrer sa toute puissance. d’un certain point de vue, ça se défendait, mais d’un autre, c’était faire preuve d’une certaine connerie ; et c’était en ce sens qu’il n’avait jamais voulu travailler pour eux en tant que membre permanent, même s’il les aimait bien. il finit néanmoins par se calmer en perdant son regard dans le vague, avant de se retourner vers la jeune femme qui était définitivement ravissante et surtout tellement baisable. ‘fin… il suffisait de peu au blond pour faire son bonheur et pas qu’un peu : une jolie bouille et cul pas plat et c’était bon ! - « fais la part des choses gamine. tous les humains n’sont pas des cafards. certains ont une grande valeur et œuvrent même pour notre hégémonie, hé… D’autres nous aiment bien et sont assez tolérants. ils sont pas tous d’gros manipulateurs qui souhaitent l’éradication des altérés… »
akisa n’était pas conne et tony le savait pertinemment. néanmoins, des piqûres de rappel ne faisaient jamais vraiment de mal. il fallait garder la tête froide, analyser toutes les situations possibles et frapper fort au bon moment, tout simplement. mais en attendant ce bon moment, il fallait attendre, tapis dans l’ombre, ce qui était un rôle qui seyait à tony malgré son extravagance : « t’as paradoxalement des altérés qui sont de gros cons bons à rien. la vie est mal faite hein ? » là-dessus, il soupira. il faisait allusion à peu de choses près à tous les altérés qui étaient contre leurs propres congénères. s’ils comprenaient ceux qui hésitaient encore ou même les peureux, il détestait les parias, les traitres…
l’homme eut un sourire sympathique pour akisa. elle avait peut-être une bonne descente, mais il savait qu’un rien pouvait généralement pousser les gens à boire plus qu’ils ne le doivent pour finir par tomber au sol, ivres morts. qu’elle finisse saoule pouvait éventuellement l’arranger puisqu’il pourrait allègrement profiter de son corps, mais il aimait obtenir les choses à la dure. sans difficultés, le challenge n’en valait pas la peine. mais alors qu’il pensait à entamer son cocktail, il entendit des éclats de rire et un « elle est bonne cette meuf en rouge putain ! » pas loin derrière eux. un regard lui suffit à capter que des types s’approchaient d’eux avec la ferme intention de dragouiller la meuf-magma.
sauf qu’un geste coupa net leur élan : l’une des paluches de tony s’était posé sur le gros cul de la gamine.
comme pour leur faire comprendre que le terrain était déjà occupé.
de quoi les foutre dans le doute. et le blond murmura à la femme qu’il pelotait allègrement sans peur de représailles :
- « j’les protège eux, mais toi aussi par la même occasion, donc pique pas une crise à cause d’ma paluche. s’tu fais des conneries sur ces humains devant une foule, même tes parents pourront rien faire face à ta galère et c’est direct echnida, c’que j’veux pas pour toi. ni pour moi d’ailleurs. »
c’était pas vraiment le moment de perdre une espionne de son calibre…
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Accueil 
