Bon baisersde l'Académie ÔdaUn jour j’ai simplement levé les yeux au ciel et j’en ai vu une - une goutte translucide, rougeâtre et laide, comme si quelqu’un avait finalement trouvé un moyen d’écorcher l’univers. Nul ne sait comment tout cela a commencé ni même pourquoi c’est arrivé, mais tout le monde se souvient de ce Noël Écarlate.
Inspiré par la saga X-Men, Psycho Pass, Tokyo Ghoul, et la dystopie. Avatar 200*320, pas de minimum de lignes, NC-16  |
| | Messages : 45 Avatar : Allen Walker - D.Gray-Man |  Sam 16 Mar - 11:01 Adda Bleddyn
Il n’est qu’une silhouette aux cheveux cendrés parcourant les rues d’un air si détaché. Lui qui s’évade et s’égare, un être blafard qui savait être observé de loin par un être peu avare, par une personne plus létale dans cette grande cité loin d’être si abominable. Écouteurs vissés à ses oreilles pour n’entendre personne, lui qui sommeille. Encré dans une routine peinturée et si peu structurer. Parce qu’Adda préfère rester oubliable pour le bien de ses semblables. Alors il lève peu souvent le regard d’un air envieux pour ne pas rencontrer des yeux si curieux -de son allure, de ses marques, de sa souillure qui le démarque.
Mais il déambule sur cette ruelle plutôt que se hâter à son travail habituel. Peut-être que ses pensées se bousculent, si recluses. Il s’interroge et s’enterre en peine dans les élucubrations qui lui sont siennes. En hissant sa boîte crânienne une d’un geste presque saccadé, il aperçoit un visage qui lui était familier. Les pupilles oscillent entre la gestuel qu’elle procède, avec une mécanique impersonnelle qui ne l’aide et le regard brumeux qu’elle possède. Doucement, il se rapproche, de ses pas mesurés qui raccroches.
« - Je peux enfin te rencontrer de plus près. »
Adda ne portait pas dans son cœur ce lieu grouillant d’une masse animée que lui-même fui de façon déterminée. Des hommes ressemblant à des chimères et se laissant emporter dans une pluie de sensations qui leur sont si chères, il ne partage pas ses convictions lui qui est fait de verre. Il voit les pupilles qui papillonnent légèrement tandis qu’il pose de nouveau son regard sur elle, indolent.
« - Je ne savais pas que tu travaillais ici. J’espère ne pas te déranger, mais je préfère en profiter avant de te voir détaler. »
Il ne fait jamais dans la dentelle ce jeune mortel, contenant vraisemblablement des paroles franches dont les murmures dérangent. Elles peuvent être voraces ou semblables à une caresse avec grâce. « - Pourquoi me regardes-tu tant ? », dit-il tout bas, sans doute pour les passants ou davantage pour eux deux, si étourdissant. « Voilà le truc, je sais pas si c'est assez bien sinon dis-le moi je referais ! ♥ » ![]() ![]() ________________________________________________  |
| | Messages : 62 Avatar : Raven •• DC Comics ((merci Adda pour le vava)) Études/métier : Études théâtrale/Serveuse dans un restaurant.
Altération : Infection
| Jeu 11 Avr - 19:42 Rize Kashiwagi Une foule exaspérante.
Des passants invisibles.
De visage vide.
C'est un travail. Rien de plus qu'un gagne pain supplémentaire. Une tâche qui noirci le tableau de l'artiste en herbe. Tu aimerais sortir d'ici. De ce lieu propice au toucher. Bien trop régulier. Tu n'affectionnes pas de servir. D'être proche des gens. Il y a cette peur de frôler. D'électriser avant de tuer. Cet endroit n'est pas pour toi, Ryze. Il ne convient pas à la misère qui se terre. Dans ton passif sinueux. Sombre et anormal. S'ils savaient... que la mort plane autour de toi. Que tu es néfaste pour eux. S'ils savaient, oui, mais ils ne savent rien. Les ignorants. Les stupides. Les simples mortels. Et les altérés trop confiants. « Ryze, prend ta pause. » un simple hochement de la tête. Rien de plus. Rien de moins. D'un geste vif, tu poses l'attirail. Chopant le cancer au passage. Avant de retrouver l'air.
Une liberté vaine.
Qui n'est rien de plus qu'une chimère.
Un courant d'air.
Dans un silence bruyant, la fumée s'élève. Se disperse et disparaît. Il n'y a que toi et le silence. Dans ton esprit, rien ne vient. Seulement le néant. Le vide. Et cela, Ryze, ça te fait du bien. De ne plus réfléchir. De ne plus craindre. Un silence, oui. Qui s'élance, oui. Qui se meurt, oui. Ce visage apparaît sous tes orbes. Enlevant l'instant de calme qui t'étreins. Il ne dit rien d'intéressant. Cet artiste que tu fixes trop souvent. Jusqu'à ses derniers mots. Qui s'échappent de but en blanc. « Hum... c'comme ça que tu abordes les filles ? » un petit sourire vache. Un regard désobligeant. Comme d'ordinaire, tu es amère. Avec ces gens que tu ne connais pas. Pour qu'ils puissent fuir avant que ce ne soit la fin. « Pourquoi j'te regarde hein... j'aime les artistes. Disons qu'ça me fascine... est-ce que cela te convient ? Ou bien tu souhaites un mensonge bien mené ? » c'est une drôle d'impression qu'il te laisse ce garçon. Tu ne le penses pas si franc. Peut-être pas si direct pour être correct. |
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