Surnom: Rares sont ceux, à l'exception d'une infime partie du corps enseignant, à l'appeler Elisabeth. Depuis plusieurs années, elle préfère l’utilisation de Lily — plus pratique, moins personnel.
Âge, lieu de naissance: Vingt-deux ans, née à San Francisco (USA).
Origine(s): Britanno-américaine, bien qu'elle se considère davantage américaine que britannique. Au grand dam de son père.
Situation financière: Très aisée, et sujette à quelques taquineries. Ce qui paraît évident quand on réalise qu'elle ne sait pas utiliser une machine à café.
Orientation sexuelle: Hétérosexuelle.
Côté coeur: Célibataire, handicapée des sentiments.
Corpulence: Plutôt fine et assez petite, 1m62.
Signe particulier: Aucun.
Cursus: Avant d'intégrer le cursus CCA, elle était étudiante en droit mais n'a pas jugé nécessaire de continuer jusqu'à l'obtention de sa licence.
Année d'études: Actuellement en fin de deuxième année cursus CCA, elle vient d'intégrer le programme Geminos.
Rôle: Recruteur d'Augury et membre du Conseil des Étudiants.
Résidence: Résidence Thetys, histoire de s'intégrer.
Avis sur les altérés ? Comme à son habitude Lily est indécise, si en présence de ses camarades et instructeurs du CCA elle est en accord avec le système en place, elle ne peut parallèlement s'empêcher de douter de son bien fondé. Ce qui explique qu'elle ai accepté la proposition d'Anakim de rejoindre Augury, sans être toutefois réellement convaincu.
Elisabeth, on lui confère le bon dieu sans confession. Chaque pore de sa peau hurle une suavité orchestré et, à mesure qu’elle déverse et laisse s’évaporer son flot continuel d’obligeance et de gracieuseté, ses lèvres s’étirent en c o e u r. Qu’il est plaisant de ployer sous ses caresses, qu’il est grisant d’ouïr ses ronronnements,
Elisabeth, de ses grand yeux minaude et d’un coup de patte récolte les coeurs attendris.
Astre chatoyant autour duquel il est plaisant de se laisser graviter, elle attire à l’image de ces filles que les uns envient et que les autres se contentent de lorgner du coin de l’oeil à la cafétéria.
Celles dont les prénoms résonnent comme de doux murmures,
ces filles semblables à des poupées,
celles là même qui rient aux éclats,
se maquillent dans les toilettes et paraissent intouchables du haut de leur piédestal.
Mais,
Elisabeth est l’une d’entre elles seulement jusqu’à ce que le vernis ne craque.
Égoïste, avide d’indépendance et emplit d’une franchise abrupte, elle est incapable d’agir par bonté d’âme, loin d’être dénuée d’un quelconque intérêt. C’est plus fort qu’elle, comme un réflexe archaïque de survie, comme comme un désir irrépressible de possession, gage de l’attention et de l’intérêt qu’elle convoite si ardemment.
Elle se meurt à petit feu Elisabeth, se maudit d’être incapable d’aimer sans certitude, de donner sans rien attendre en retour, d’être maladroite dans ses mots et inapte à exprimer ses ressentis les plus profonds.
Handicapée des sentiments, dit-on parfois, parce qu'elle n'est pas née avec ça.
Et quand le vernis s’effrite, elle se révèle pleine d'incertitudes et de failles, que ce soit dans ses réflexions ou dans sa relation au monde qui l’entoure. Elle donne l’impression de marcher sur un fil, semble ne pas savoir ce qu’elle veut, est buté et versatile à la fois, impétueuse et chancelante, entre crainte de ne pas faire assez attention et peur de trop s’investir.
Elisabeth elle rêve,
elle rêve d’un jour être capable de se mettre à nue, de cesser d’être une autre,
une autre qu’elle n’est pas.
Mais en attendant elle revêt
Lily,
jour après jour.
Une peau inconfortable,
une chair trop serrée,
comme si elles n’étaient qu’une,
comme si c'était elle,
Elisabeth.
They judge me like a picture book by the colors, like they forgot to read.Lily, c’est un Bel-Ami des temps modernes, la moustache en moins
― elle a très tôt compris les rouages et ficelles qui articulent mondanités et rapports sociaux et n’hésitent jamais à les tirer en son sens
― ses actes sont généralement bien mûris avant d'être accomplis
― c'est une mauvaise perdante et une tricheuse lorsqu'elle estime en avoir besoin (du moment que ça n’entache pas sa réputation)
― possède une une propension à l’insolence, au grand dam de ses enseignants
― depuis le divorce de ses parents, elle entretient une relation conflictuelle avec ses proches
― c’est une grande maladroite lorsqu'il s'agit d'exprimer ses ressentis les plus profonds
― fière à mourir
― son père est un britannique expatrié qui a fait fortune dans l'immobilier
― elle a vécu entre san francisco et tokyo, dans le cadre du travail de son père, jusqu'à ce que ses parents divorcent et ne fassent imploser leur famille
― aime l'alcool mais ne le tient pas du tout
― malgré toute la bonne volonté du monde, elle mène une relation conflictuelle avec les ustensiles de cuisine et appareil électroménager, machine à café comprise
― fausse bonne samaritaine, dans le fond c’est une vrai égocentrique qui n’en reste pas moins d’agréable compagnie
― ses amis ont toujours été une famille de substitution
― rejoindre augury n'était clairement pas dans ses ambitions
― elle entretient une relation particulière avec backbone et ne sait toujours pas comment se positionner à son égard
― elle fume et boit beaucoup trop de thés ; a une peur bleue des pigeons et des poules.