deus oculis
chapter one: the calm before the storm
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Bon baisers
de l'Académie Ôda
Un jour j’ai simplement levé les yeux au ciel et j’en ai vu une - une goutte translucide, rougeâtre et laide, comme si quelqu’un avait finalement trouvé un moyen d’écorcher l’univers. Nul ne sait comment tout cela a commencé ni même pourquoi c’est arrivé, mais tout le monde se souvient de ce Noël Écarlate.

Inspiré par la saga X-Men, Psycho Pass, Tokyo Ghoul, et la dystopie.
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 :: iii - L'Académie Oda :: Le complexe sportif :: Le terrain d'entrainement Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Tom Taylor
Tom Taylor
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Ven 22 Mar - 15:49
Tom Taylor

No Pain No Gain
Tom & Amelia
“Quel est le souverain remède contre la faiblesse ? L'effort.”
Tu n'avais pas pour habitude de traîner du côté de l'académie. Les étudiants et les morveux arrogants voir stupides n'étaient pas sa tasse de thé. Personne n'allait imaginer un père comme Tom après tout. Faut être fou pour le voir comme tel. Mais tu n'étais pas là par hasard. Non, pas du tout même. Tu avais eu vent d'une altérée prometteuse, ou du moins avec un pouvoir capable de piquer ta curiosité. Un pouvoir lié au feu, un oiseau de feu ou quelque chose du genre. Les rapports avaient mentionné une sorte d’oiseau de feu. Tu les survolais et n'avais gardé que les informations qui l'intéressait, les détails n'en faisaient pas parties.

De toute façon, tu verras bien sur place toi-même. Tu étais presque arrivée au complexe sportif. Comme d'habitude, tu avais pris soin de garder tes plumes aussi dissimulées que possible sous ton large manteau blanc. De toute façon, tu n'en auras pas besoin cette fois-ci. Il s'agissait d'étudier le potentiel de la fille. En temps qu'étudiante, elle ne représentait pas vraiment une menace à tes yeux. Mais elle avait une altération prometteuse. Chose qui allait être utile pour tes projets. Après tout, seuls les altérés les plus puissants seront en mesure de guider les hommes vers leur évolution. Provoquant ainsi un changement majeur dans la race humaine.

Tu t'engageas dans le terrain d'entraînement sans même jeter un regard aux autres élèves qui courraient le long du chemin. Ton regard était fixé sur un seul point. Des flammes, ou toute chose qui s'en rapprochait. Un éclat rouge ne tarda pas à attirer ton attention. Une chevelure rouge pour être exact. Une jeune fille s'entraînait seule sous le couvert des arbres, dans une clairière légèrement à l'écart.

Tu restas un instant à distance pour l'observer. Les rapports n'avaient pas menti, son altération était bien plus qu'intéressante. Du moins, elle allait être utile d'une certaine façon. Mais, elle n'était pas en mesure de déployer son potentiel. Tu le voyais bien dans ses gestes et dans sa posture. Elle avait encore un long chemin à parcourir. Il ne te faudrait que quelques secondes pour la maîtriser sans avoir recours à ton pouvoir.

Les jeunes n'apprenaient donc rien dans cette académie ? N'y avait-il pas un professeur compétent ici ? Capable de leur apprendre à bien maîtriser leur altération ? Visiblement pas le moins du monde. Tu t'approchas en silence, sans te faire remarquer. Autant tester sa capacité à percevoir son environnement. Même si tu doutais fortement que ce genre de pratique figurait au programme dans le coin.


-Tu ne t'y prends pas bien.

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Amelia Quinn
Amelia Quinn
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Lun 25 Mar - 0:18
Amelia Quinn




AMY & TOMMY
NO PAIN NO GAIN

Un panier, deux paniers, manqué. Un panier, deux paniers. Ça lui suffit pour décrocher. Elle soupire, jette un oeil sur le terrain d’à côté. Les mains dans les poches, les deux sourcils si froncés qu’elle en vient à devoir étirer ses muscles pour éviter la douleur. Elle observe silencieusement, soumise à l’ennui. Tiraillée par le manque de motivation, la flemme, le déni, la fierté mal placée, elle commence à balayer le terrain du regard. Tout pour éviter l’inévitable. Tout pour reporter ce qui ne peut être reporté. Allez, t’en as besoin. T’es qu’une merde pour l’instant. C’est comme le sport, t’auras jamais le cul que tu veux sans persévérer. Elle laisse tomber le bout de ses talons un par un, doucement, pavanant discrètement du côté du terrain de basket. Elle doit s’y mettre. Elle le sait. C’est pourquoi elle se dirige inconsciemment vers une partie du complexe qu’elle affectionne particulièrement. Dissimulée dans une petite clairière, séparée du terrain d’entraînement par un gymnase et un espace de repos. Elle y est loin des regards indiscrets et loin des jugements de ces choses à l’égo surdimensionné censées représenter la race humaine. Son esprit se remplit de pensées incongrues, lui faisant oublier ce qui l’environne instantanément. A quoi ça pourrait me servir ? Pas à combattre, déjà. Et j’ai pas envie de perdre mon temps juste pour pouvoir faire griller des steaks plus rapidement. La concentration est une des choses qui défaille le plus gravement quand on est atteint de dépression. Elle oublie déjà la raison pour laquelle elle se tient debout à l’instant. J’ai super faim. J’ai pas mangé, encore une fois. J’ai trop envie d’un gros pot de nutella. Puis sa mémoire tape à la porte. Ah, le sport, j’ai dépassé la cachette.

Elle s’arrête quelques secondes pour checker son portable, faire mine d’envoyer un sms, sourire au grand jour. Puis elle regarde derrière elle, l’air d’y chercher quelqu’un. Elle effectue ensuite un demi-tour, tout en faisant croire au monde qui l’entoure qu’elle ne s’est pas trompée de chemin, que tout va bien et qu’elle revient sur ses pas car c’était totalement voulu. Le regard des autres la traumatise, et elle tient absolument à ce que personne ne capte qu’elle ne sait juste pas ce qu’elle fait et qu’elle s’était perdue il y a quelques secondes de ça. Pour tout dire, même s’il n’y a que quelques personnes autour, elle a la sensation que le monde la regarde et la juge à chacun de ses faits et gestes, alors que ce n’est sûrement pas le cas. Elle se sent honteuse de chacune de ses respirations. Pourtant, personne ne la regarde. Elle est seule dans sa bulle, paranoïaque à souhait. Lorsqu’elle arrive enfin à destination, heureuse d’être définitivement à l’abris des regards - ou presque - elle s’installe. Elle laisse glisser sa veste en cuir le long de ses bras jusqu’au sol. Elle se retourne pour lâcher son portable sur cette dernière. Une grande inspiration. Des muscles détendus. C’est ça, la clé. Essaie, putain.

Elle regarde droit devant elle. Comment s’améliorer sans pouvoir se concentrer ? La maladie ne lui rendra jamais la vie facile. Elle doit se battre malgré elle-même. Elle décide de fermer les yeux. Les jambes droites, le dos raide et les épaules crispées, elle se décide à retenir sa respiration. Non, pas comme ça. Elle rouvre les yeux, tremblante. Rien ne va. Elle n’est ni apte, ni motivée à réussir ce coup. Et ça la rend folle de rage. Elle ne tremble pas de peur, mais de colère. C’est la colère qui prend le dessus. Elle s’en veut. Elle en veut au monde de l’avoir rendue ainsi.

Une braise vient se poser sur le dos de sa main. Elle ne comprend pas.
C’est fait ?

Les mèches de ses cheveux se soulèvent une par une au gré du vent. Des mèches de cheveux enflammées. L’air qu’expire Amelia lui brûle la langue. Elle inspire silencieusement, et expire à nouveau. Ce sont des braises qui en sortent, et elle se met à tousser. Ok, on abandonne le crachat de feu. C’est dégueulasse. C’est horrible. Elle s’étouffe. Elle regarde attentivement ses mains, dont les ongles sont devenus plus longs, plus acérés. Puis elle les observe se changer en griffes. Elle ne comprend pas comment ça marche, ni comment elle est censée le contrôler. Comment elle est censée s’améliorer. Elle souhaite simplement se transformer en oiseau de feu géant.
“Simplement”.

Elle pense à s’enfuir. Partir d’ici, se retrouver loin. Loin de tous. C’est là qu’une douleur lancinante se manifeste dans le haut de son dos, sous ses omoplates. Sa peau se craquèle. Elle sent son corps se battre contre lui-même. Comme s’il voulait se débarrasser de quelque chose. Un poids. C’est là que sa peau s’écarte, laissant une masse en émerger. Des moignons d’ailes naissants. La douleur est insupportable. Elle gémit de douleur, tout en s’efforçant de ne pas faire trop de bruit pour rester discrète.
Puis elle expire, et tout s’efface. La douleur, les moignons, les efforts. Seule sa chevelure enflammée demeure.

Tu ne t’y prends pas bien.

Amy sursaute. Ses cheveux tombent, les braises s’envolent et meurent une par une. Quelqu’un l’a vu. Quelqu’un l’espionne. Quelqu’un lui veut du mal. Une sorte de blondinet tout droit sorti d’un animé.

Quoi ?

Rien d’autre n’a pu sortir de sa bouche. Elle s’approche de lui d’un pas vif, dans un élan d’impulsivité. Elle ne comprend pas. C’était un jugement, ou une remarque passive ? Une provocation ? Il apparaît comme le ferait le mec mystérieux d’un animé lambda mal foutu dont tout le monde connaît les secrets et où le suspens se trouve être inexistant. Et ce mec, il est lourd.

Et qu’est-ce que je fais mal ?

Elle n’a pas le temps de se demander qui est cet homme. Elle s’en fiche un peu. Tout ce qu’elle veut comprendre, c’est ce qu’il fout ici, et ce qu’il sait. Il doit bien y avoir une raison pour laquelle il est planté là, pile à l’endroit où personne ne va jamais et là où elle est toutes les semaines. Personne ne vient ici pour ne rien faire, ou même par hasard. Et surtout, pourquoi a-t-il l’air de s’y connaître ? Il a l’air prétentieux. Il n’a même pas dit bonjour. Il s’est infiltré dans son dos, sans rien dire. Amy commence à chauffer de l’intérieur. Elle se sent agressée. Il la dérange. A moins qu’il ait une bonne raison de venir l’interpeller, elle ne compte pas être très aimable avec cet individu.
Elle n’ose pas continuer tant qu’il est là. Du moins, pas tant qu’il ne lui aura pas expliquer ce qu’il entend par “elle ne s’y prend pas bien”. Pourquoi ça l’intéresse, d’ailleurs ? Elle a beaucoup de questions à lui poser, mais elle n’ose rien dire de plus. Elle n’est pas du tout à l’aise face à un inconnu sortant de nul part. Encore moins si l’inconnu lui adresse la parole.
Elle le regarde droit dans les yeux, pour être sûre qu’il ne voie pas sa détresse et son manque de confiance en elle croissant à cet instant précis. Elle rougit légèrement, toujours sous le coup de la surprise. Au pire, je lui dis que j’ai fini et que je dois rentrer.

(c) Gau
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Tom Taylor
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Lun 25 Mar - 6:10
Tom Taylor

No Pain No Gain
Tom & Amelia
“Whatch me grow”



Elle se rapprocha de toi en un instant, comme pris d'un élan de courage ou d'inconscience. Ou alors elle laissait parler son instinct, aller savoir. Mais tu n'avais pas manquer de voir dans cet acte désespéré toute l'incompréhension dans son regard. Chose normal en soit, qu'un inconnu vienne vous aborder au milieu de nul part doit être assez surprenant voir intimidant, surtout pour un étudiant.

Elle avait beau le cacher, chercher à le dissimuler du mieux qu'elle pouvait, son manque de confiance sautait aux yeux, c'était presque une agression à ce niveau là. Son regard la trahissait, elle avait le regard d'une personne en détresse, perdu face à la vie elle-même. A tel point qu'elle était apeurée en ce moment-même. Tu ne connaissais que trop bien ce regard, après avoir pris un nombre incalculable de vie. Tu sais très bien le regard qu'aborde les gens lorsqu'ils sont face à leur peur. Tu ne pouvais pas la blâmer pour cela, elle était loin de maîtriser son altération et ton approche n'avait pas été des plus subtiles.

Sur ce point tu reconnaissais tes torts, tu n'étais pas du genre à être reconnu pour ton tact légendaire mais plutôt pour ton franc parler. Quoi qu'il en soit, tu ne pouvais pas l’effrayer d'avantage. Le but étant de lui venir en aide tout de même. Enfin, tu ne faisais pas ça non plus par charité envers ton prochain. Bien évidemment tu avais un but derrière la tête, une idée bien ancrée au plus profond de ton âme. Une idée où elle était en mesure d'apporter son aide. Et pour cela, il fallait qu'elle s'améliore, beaucoup même. Alors oui, la pédagogie n'était pas ton domaine de prédilection, loin de là même. Mais si de fragiles humains de bases en sont capables, tu devrais pouvoir t'en sortir, plus ou moins.

-Pour commencer, arrête d'avoir peur de ton altération, c'est une partie de toi-même, une extension de ton âme et de ton corps. Tu dois te l'approprier, la faire tienne. Ce n'est pas une question de seconde nature, tu dois te connaître toi-même si tu veux apprendre à la manier.

Oups, il semblerait que tu ais oublié une fois de plus les excuses et les présentations qui vont de paires.   Bah, c'est trop tard de toute façon, et tu ne te changeras pas toi-même.

-Je sais ce que tu ressens, j'ai connu des gens comme toi. Je sais très bien ce qu'ils ont traversé.

Autant ne pas lui dévoiler toute la vérité pour le moment. Elle n'avait pas besoin de tout savoir après tout. Et puis, ce n'était pas un mensonge, tu avais juste omis d'aborder quelques détails.

-Si tu veux, je peux t'aider, t'aider à ne plus avoir peur. Tu veux des réponses je me trompe? Je peux te les donner si c'est que tu désires.

Le reste dépendait d'elle, mais tu n'avais pas été violent ni brusque pour le moment, aucune raison qu'elle s'échappe en courant du coup, pas vrai ? Oui, tu avais fait un effort pour le coup, un effort qu'il faudra maintenir à l'avenir pour d'autres. Toutefois, c'était le prix à payer pour parvenir à tes fins. Pour le moment, le reste dépendait d'elle.

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Amelia Quinn
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Mar 26 Mar - 21:48
Amelia Quinn




AMY & TOMMY
NO PAIN NO GAIN

L’homme ne s’était toujours pas présenté et ne comptait visiblement pas le faire. Amelia n’en avait pas grand-chose à faire, mais cette question sans réponse la tannait depuis son arrivée. La curiosité était l’un de ses plus grands défauts, ainsi que l’un de ses plus grands atouts. Le blond lui racontait qu’elle ne devait pas avoir peur. Qu’elle devait s’accepter, se connaître jusqu’aux bouts des doigts et cela incluait bien évidemment son altération. Amy savait tout ça, mais elle n’avait pas peur de son pouvoir, au contraire elle voulait l’améliorer. Mais la motivation nécessaire à cette amélioration n’était pas de mise, et elle ne savait déclencher son pouvoir qu’à l’aide de sa colère. Amy en voulait au monde entier de la laisser seule ainsi, de se sentir aussi partagée, déchirée, et de devoir se battre pour survivre, elle en avait marre et se sentait si faible qu’elle préférait s’abandonner. Elle ne se pensait capable de rien. La seule chose qui pouvait l’effrayer en ce qui concerne son altération c’est bien la pensée du jour où elle a détruit la vie de ces trois familles, du moins, pour un temps, lorsqu’elle a incendié sans le vouloir trois maisons dans un quartier à quelques kilomètres de son ancienne résidence. C’était la seule chose qui l’effrayait, blesser les autres. Son pouvoir, elle le trouvait tellement stylé qu’elle ne pouvait pas en avoir peur au-delà de ça, seule son état moral l’empêchait de s’en servir correctement, car il l’empêchait d’avoir une vie et une confiance en elle correctes.
Mais apparemment, il savait ce qu’elle traversait. Et il marqua un temps de pause avant de reprendre, ce qui poussa la curiosité d’Amelia à se manifester davantage.

Si tu veux, je peux t'aider, t'aider à ne plus avoir peur. Tu veux des réponses je me trompe ? Je peux te les donner si c'est que tu désires.

Amelia regarda attentivement le nouveau venu. Elle ne rougissait plus, car sa curiosité la piquait beaucoup plus fort que la honte à cet instant. Qui était-il, et pourquoi était-il venu ici, là où personne ne va ? Là où personne ne penserait à venir, et pourquoi voulait-il tant qu’Amy sache se concentrer ? Personne n’est aussi gentil, du moins, Amelia n’a connu personne d’aussi volontaire. Elle garda son sang froid néanmoins, ne voulant pas tout gâcher si cet homme était effectivement quelqu’un de bien, un bénévole tout ce qu’il y a de plus normal, prêt à lui apporter un peu de son aide.

J’ai pas peur de mon pouvoir, je pense juste que je ne suis pas capable de faire des progrès. Je n’y arrive pas, et ça m’énerve. J’arrive à rien pour le moment, et je suis impatiente…

Amy réfléchit un instant. S’il était vraiment là pour elle, uniquement pour l’aider, elle avait donc besoin de lui. Si elle n’arrivait à rien, peut-être que lui pourrait l’aider. Peu à peu, elle s’habituait à la présence de l’intrus et reprit ses esprits. Il fallait qu’elle lui explique ce qu’il se passait dans son corps et dans sa tête, au moment d’utiliser son altération, sinon il ne pourrait pas comprendre.

Mais tu as raison, je m’y prends mal. J’ai besoin d’aide, sinon je n’y arriverai jamais. Tu vois, j’ai cette colère en moi, j’en veux à beaucoup de monde, beaucoup trop d’ailleurs. C’est cette colère qui déclenche mon altération, je n’ai aucun autre moyen de l’utiliser et je ne sais pas comment changer ça. C’est soit la colère, soit le fait de penser à plein de choses assez déprimantes, qui me permet de déclencher un truc. J’y comprends rien.

Amy se retourna avant de se diriger vers son emplacement initial, elle n’osait pas le regarder plus longtemps. L’étudiante préférait faire les cent pas tout en parlant, plutôt que de devoir supporter le poids du regard du bénévole. Il l’intimidait, en quelques sortes, elle s’habituait mais n’était pas pour autant à l’aise en sa présence. Elle se sentait petite.

Aussi, je n’arrive jamais à dépasser un certain stade. Par exemple, je n’ai vu mes ailes qu’une seule fois dans ma vie, et elles étaient immenses. Aujourd’hui, je n’arrive qu’à en sortir deux moignons, puis je suis épuisée, et la moindre baisse de concentration annule tout… Tu dis que tu peux m’aider, c’est toujours le cas ?

Elle se retourna sur lui, en attente d’une réponse. Amelia ne pouvait pas s’enlever de la tête que cet homme paraissait tout à fait louche, et que tôt ou tard elle aurait des réponses. Tôt ou tard.

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Tom Taylor
Tom Taylor
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Jeu 28 Mar - 16:59
Tom Taylor

No Pain No Gain
Tom & Amelia
“We did it for the glory.”


Elle manquait cruellement de confiance en elle, comme beaucoup d'autres altérés à son âge. Elle n'osait pas exploiter entièrement son pouvoir, elle n'osait pas libérer son plein potentiel. Peut être à cause d'un traumatisme d'enfance, d'après ce qu'elle t'avais dit, elle y avait déjà eu recours par le passé. Mais depuis ce jour elle n'arrivait à rien. Quelqu'un de curieux aurait chercher à en savoir plus, chercher à comprendre ce qu'il s'est produit et pourquoi ce trauma provoquait en elle ce genre de blocage. Néanmoins, tu n'étais pas un partisan de ce genre de traitement. Pour toi, l'expérience, quelle qu'elle soit, bonne ou mauvaise, était bonne à prendre. Il ne fallait pas chercher à comprendre ni à oublier son passé, tout ce dont on avait besoin, c'était l'exploiter. Rien de plus, rien de moins. Quelque chose de simple en soit, mais tu as remarqué au cours de ta vie que rares sont les personnes capables de penser de la sorte.

-L'impatience est une bonne chose, elle te pousse à progresser, tu as raison sur ce point, tu dois t'améliorer, sinon tu n'arriveras à rien, ce monde te dévorera, dans le meilleur des cas, dans le pire des cas tu finiras consumé par ton altération. Mais là où tu te trompes c'est dans ta manière de penser. Arrête d'être négative ou défaitiste, tu n'es pas comme les autres, tu n'es pas une simple humaine, tu n'es pas née faible, l'évolution de la race t'a offert ce don, arrête de te croire inférieure, c'est même tout le contraire. Tu es bien plus capable de tout accomplir que les simples hommes.

Ceci dit, il fallait maintenant trouver un déclencheur à son pouvoir, une manière pour elle d'y faire appel sans avoir un contrôle encore total sur lui. Dans un premier temps, elle aura besoin de ce coup de pouce pour pouvoir l'utiliser. En s'appropriant cette force, petit à petit, elle pourra devenir indépendante et surtout, elle aura achevée sa formation d'altérée.

-Tu dis que la colère t'anime? Parfait, utilise la, n'ais pas peur. Fais appel à la colère tout bêtement. Profite d'elle si tu n'es pas encore capable de contrôler pleinement ton pouvoir. Laisse la se déchaîner, libère tes flemmes, laisse parler ton altération. Petit à petit, en faisant appel à cette astuce, tu pourras t'émanciper, tu apprendras à contrôler seule cette chose en toi, ce don qui est tiens. Et ce jour la mon enfant, tu seras inarrêtable.  


Le bon point, c'est qu'elle ne semblait pas réticente à recevoir ton aide. C'était bien le but de ton approche après tout, l'idée même d'avoir fait le déplacement pour rien t'étais irritable au fond de toi. Maintenant qu'elle semblait plus apte à recevoir ton enseignement, tu allés la transformer en véritable arme, non pas que la pédagogie face partie de tes qualités, loin de là même, mais tu maîtrises ton altération bien plus que bon nombres de personnes. Alors au lieu de s'appuyer sur des hypothèses et du ressentis, tu étais en mesure de lui apprendre grâce à ton vécu.

-Bien sûr, je suis là pour t'apprendre à contrôler ton altération. Mais attention, je ne suis pas l'un des professeurs de ton académie, mes cours seront loin d'être aussi doux et mous. Tu risques même d'en baver petite. En contrepartie, je t'assure que tu finiras par maîtriser ce pouvoir qui est tiens bien plus vite que la plupart des étudiants présents ici et surtout, que ta maîtrise sera sans faille.

Bien, il étant temps de se mettre à l'oeuvre, rien de plus simple pour toi, il te suffisait d'en apprendre plus sur elle et le tour était joué.

-Mais avant de commencer, parles moi de toi, dis moi ce que tu aimes ou apprécies par exemple.


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Amelia Quinn
Amelia Quinn
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Dim 31 Mar - 23:20
Amelia Quinn




AMY & TOMMY
NO PAIN NO GAIN

Amelia l’avait écouté parler tout le long. Il avait des traits fins, durement soulignés par son air sérieux. Imperturbable, dangereux, cet homme avait sûrement presque la trentaine et déjà le regard d’une faucheuse. Le regard de celui qui a vu la mort au pied de son lit. Amy se mit à compatir, pensant, suite à son discours, qu’il avait sûrement dû vivre des choses affreuses. S’il avait vu des personnes comme elle, perdues et en proie à la fatalité, c’est qu’il devait être tout aussi perturbé qu’elle. Ou du moins, tout aussi malchanceux. Mais elle ne voyait pas d’empathie dans les yeux de l’inconnu. C’est ce qui la chamboula sur l’instant. Son cœur battait la chamade, plus elle l’écoutait, plus elle l’observait et plus son instinct lui indiquait de fuir. L’aura qui émanait de cet individu était plus que menaçante, et surtout oppressante. Le fait que celui-ci se propose de l’aider rebutait cette intuition. Amy se sentait protégée, logée dans des mains puissantes prêtes à tout pour lui permettre de s’améliorer. Des mains pouvant lui conférer un pouvoir incommensurable. Alors elle réduisait peu à peu son instinct au silence, décidant qu’il lui était favorable de laisser une chance au diable. Négative, défaitiste… J’ai l’air si terrible que ça ? C’était plutôt lui, qui était beaucoup trop optimiste. Un pro-altérations haineux envers les humains “normaux”. Mais peut-être que c’était ce dont Amy avait besoin. Il n’avait pas totalement tort, après tout, l’évolution de la race humaine reste la plus belle avancée de l’histoire, et elle n’allait pas se plaindre d’avoir hérité de cet événement surnaturel. Au vu de son altération, elle était même plutôt bien gâtée. La jeune femme ne se sentait guère supérieure aux non-altérés, mais avait une impression de puissance endormie au fin fond de son être, qui ne demandait qu’à être réveillée. Elle continuait de l’écouter sans broncher.

Et ce jour-là mon enfant, tu seras inarrêtable.

Amelia explosa de rire. Littéralement. Elle se mit à pouffer, plaçant la main devant sa bouche par réflexe. Effectivement, elle était une enfant. Mais cette phrase était tout droit sortie de la bouche d’un Yoda moderne. Elle ne s’y attendait pas, et encore moins venant d’un homme de la trentaine. Amelia ne pouvait pas croire qu’il se sentait si vieux. Peut-être était-ce dû à son complexe de supériorité flagrant, elle ne savait quoi penser. Mais elle s’excusa brièvement, tandis qu’il continuait son discours.
Selon lui, la colère était sa solution pour le moment. Ce n’était pas compliqué pour elle, sa réserve de colère était pleine à craquer ces derniers-temps alors elle n’aurait aucun mal à s’en servir correctement. Une maîtrise sans failles ? Oui, oui oui, s’il te plaît, continue.

Tu sais, tu n’as pas besoin de me considérer comme une enfant, si je n’apprécie pas les gens de mon âge c’est bien car ils sont beaucoup trop immatures pour moi. Et tu as quoi ? Vingt-cinq, trente ans ? elle laissa échapper un ricanement bienveillant, histoire de détendre l’atmosphère qui était devenue oppressante depuis le début de la discussion. Bah pour commencer, voilà, j’aime qu’on me prenne pour une adulte lança-t-elle accompagné d’un clin d’œil.

Amelia se mit ensuite à réfléchir à voix haute tout en chantonnant légèrement, histoire de couper le silence. Lui faire citer des choses qu’elle appréciait, c’était lui demander la lune. Par où commencer, quoi dire, que citer et surtout, qu’est-ce que j’aime en fait ? Il ne fallait jamais poser ce genre de questions à la rousse, qui était capable de parler des heures sans se fatiguer. Elle qui ne s’arrêtait jamais, elle ne savait même pas comment commencer. Avec un sourire, elle prit le temps de pavaner devant l’inconnu, un pied devant l’autre, fixant le sol pour plus de concentration. La question n’était ni précise, ni claire, et Amy allait devoir en découdre.

J’aime manger, particulièrement beaucoup de chocolat et de gourmandises, dormir, jouer à des jeux vidéos si c’est ça que tu veux savoir. Je dirais que j’aime particulièrement le changement, les aventures, l’adrénaline, les gens énigmatiques sur lesquels je me dois d’enquêter - parce que c’est plus fort que moi, les choses nouveautés, nouvelles activités, expérimenter toutes sortes de choses. ce n’était en réalité pas si compliqué pour elle, mais elle marqua un temps de pause avant de reprendre. Ce que j’aime vraiment, c’est passer du temps avec un groupe d’amis quelque part, sans prise de tête. Juste des discussions, du calme, peut-être un peu d’alcool et de l’éclate, en pleine nuit pour plus de tranquillité. J’aime me changer les idées, c’est ce qui me fait tenir. Mais j’ai pas d’amis pour le moment, alors c’est compliqué. elle laissa échapper un petit rire, qu’elle savait nerveux. Enfin, j’aime tout ce qui me permet de me sentir vivante. C’est compréhensible ? Je sais que je peux être très brouillon des fois…

Amelia ne savait quoi rajouter. Elle préférait parler de plein de choses différentes que d’une seule en particulier, pour être sûre de taper dans le mille au moins une fois et de ne pas faire de hors sujet. Sa prof de philosophie au lycée l’avait grandement traumatisée, Amy avait toujours eu un don pour être hors sujet. C’était presque comme son deuxième prénom à l’école. Quand elle était nerveuse, elle parlait trop, et surtout pour rien dire. Et Amelia était nerveuse, à ce moment.
Mais la curiosité l’emporta.

Et… et toi ? Tu es là, je ne connais rien de toi, tu pourrais peut-être me dire ton nom ?

Peut-être que le nom de l’inconnu lui permettrait d’en apprendre plus sur celui-ci.

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