Bon baisersde l'Académie ÔdaUn jour j’ai simplement levé les yeux au ciel et j’en ai vu une - une goutte translucide, rougeâtre et laide, comme si quelqu’un avait finalement trouvé un moyen d’écorcher l’univers. Nul ne sait comment tout cela a commencé ni même pourquoi c’est arrivé, mais tout le monde se souvient de ce Noël Écarlate.
Inspiré par la saga X-Men, Psycho Pass, Tokyo Ghoul, et la dystopie. Avatar 200*320, pas de minimum de lignes, NC-16 | | 1 résultat trouvé pour WhiteGirlsProblems | Auteur | Message |
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Sujet: boys don't c r y | Jôji Motoharu
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| Rechercher dans: Fiches validées Sujet: boys don't c r y Ven 15 Mar - 9:45 | Jôji Motoharu Mais, quand je suis avec toi, je te regarde, malgré moi Un drôle de sentiment, rien à faire, c'est comme ça Surnom: Pleurnichard, Jo. Le premier date de temps tout à fait mémoriaux, de souvenirs recouverts de blanco. Méconnu par la plupart des gens et des passants, il a pourtant le sentiment de le porter tatoué sur le visage, comme un mauvais présage. Le second est la contraction logique de son prénom. Âge, lieu de naissance: 23 ans, Kyoto. Origine(s): Japonaises. Situation financière: Moyenne. Orientation sexuelle: Admirer silencieusement des personnes trop bien pour lui. Côté coeur: La sentence du dessus fonctionne également. Corpulence: Petit format fagoté à la baby face diablement bien conservée malgré les années. L’on reconnait facilement sa vingtaine entamée. Petit format sec dû au pédalage constant sur son vélo en morceaux. Signe particulier: Son sourire étrangement confiant. Cursus: Psychologie. Année d'études: 4ème année. Métier: Travaille les week-end dans une épicerie du coin durant les nocturnes. Souvent derrière la caisse à lire un magazine ou en arrière boutique à réaliser des inventaires. Rôle: Aucun. Résidence: Résidence Hestia, en colocation. Avis sur les altérés ? Certains sont dotés, d’autres hantés. Jôji n’a pas d’avis à partager mais seulement une seule et même volonté : aider les cas les plus torturés.
Altération: Crybaby. Naturellement, l’apparition de larmes dans le regard d’un autre être humain créer une certaine émotion chez l’autre. Cette petite goutte se diluant dans la conjonctive a tendance à dilater avec empathie les palpitants les plus endurcis. Chez Jôji, cette capacité est multipliée au centuple. Ses larmes adoucissent, pacifient, elles sont une injection de morphine dans vos mâchoires crispées, vos esprits agressés. Quelles soient de joie ou de tristesse, forcées ou ayant forcées leur passage à travers ses paupières fermées, celles-ci sont des plus manipulatrices. Elles vous force à reconsidérer, à réfléchir. Elles sont annonciatrices d’un retournement de situation. Il suffit de regarder les larmes ou bien les toucher. Avantages/inconvénients: Pour quelqu’un désirant s’autoproclamer un jour négociateur de temps de crises, vouloir remodeler l’inespéré, il est évident que certains pourraient y voir une certaine poésie. Du point de vu de Jôji, les choses sont bien différentes. Altération discrète, il a toujours eu le sentiment de s’en être servi à mauvais escient, de manipuler injustement les gens. Soyons honnêtes, on apprend aux jeunes garçons à ternir leurs émotions. Alors Jôji est en décalage, il se sent trop sage et pourtant volage quant à ses principes. L’inconvénient majeur est le fait qu’il use à vitesse grand v cet organe pourtant essentiel, ses yeux. Migraines ophtalmiques, éblouissements ponctuent son quotidien scolaire. Il semble avoir remarqué que les larmes forcées, celles qui manquent d’honnêteté ont un effet moindre. Elles ne touchent pas en plein cœur, ne percutent que de peu. Maîtrise: Il n’y a rien d’exceptionnel à maîtriser dans une altération aussi biaisée et minimisée. Si sa vingtaine entamée l’empêche de visualiser sur la longue durée, il sait qu’il a encore de quoi plancher. Constamment à fleur de peau, Jôji ne connait pas encore les effets qu’auraient une crise de larmes sur quelqu’un. Car l’empathie poussée à son paroxysme pourrait prendre des effets indésirables. Grade: D. 6 mois sans faire un sourire, c'est trop l'enfer vraiment pas la joieJôji se balade la plupart du temps en vélo. ― Il déraille, crève, tombe régulièrement. Mais continue toujours de pédaler. C’est sa manière de se vider. Il est déjà parti pour pédaler plusieurs jours, visiter la campagne et n’est revenu que lorsque les économies lui manquait et les courbatures, le tuait. ― Il est fils unique. ― Sa petite taille est un vaste sujet de moquerie. Parce que, vous comprenez, une fille se sent pas protégée si l’homme avec un grand H lui arrive aux épaules. #WhiteGirlsProblems. ― Jôji s’en fout de devoir se traîner dans les rayons du supermarché avec un tabouret ou de devoir se mettre sur la pointe des pieds. ― Il râle, bégaye, finir par se taire. Fronce un instant les sourcils avant de marmonner et partir. C’est le signe que vous l’avez piqué au vif et qu’il prend congé de vous, quelques jours, le temps de digérer. ― Malgré sa sensibilité accrue, Jôji est quelqu’un de dynamique. Ou dû moins, il s’est construit ainsi. Ce petit éclair aux sourires débordants, à l’énergie tranquille, presque câline. ― Il est faussement solaire comme garçon. ― Jôji peut pourtant facilement perdre ses moyens et retrouver rapidement sa nature timide, torturée. Celle qu’il n’aime pas trop montrer, qu’il tente d’enterrer. ― Il a les yeux rieurs, une certaine douceur. ― Il aurait bon bombé le torse, quelque chose de profondément rassurant se dégage de lui. Il est attentif aux autres, observateurs. Être à ses côtés, c’est être plus que remarqué. Il vous valide, entièrement, qu’importe qui vous êtes, ce que vous faite. ― Ça fait trois mois qu’il vie quasiment dans le noir parce qu’il oublie d’acheter des ampoules. ― Étrangement bon en calcul mental. ― Possède le syndrome du bon pote. Celui qu’on veut garder en ami, mais jamais inclure dans sa vie ou bien dans son lit. ― Jôji c’est un peu la passade idéale pour les cœurs meurtris. On vient essuyer ses pieds sur son cœur, reprendre confiance et l’on repart neuf. ― Il a un million d’anecdotes sur pourquoi les voitures le renverse, pourquoi le seul caillou se trouvant sur la route l’a fait dérapé. Malchance quand tu nous tiens. - C'était pas nécessaire mais j'ai fais une histoire rapide cc:
Tu refais la chronologie de sa vie, une pente descendante ayant percutée la tienne comme une filante. Tu la revois grandir, arrêter de courir et finalement, partir. Le principe cruel des chaises musicales s’applique aussi aux relations et les enfants, petits démons se dévorant entre eux ont une passion particulière pour mettre en pratique la loi du plus fort, d’acter le sort des plus tendres. Petit groupe d’enfants élus de par leur propre autorité, il avait été décidé que tu serais la cible attitrée. Alors dans ton quartier régnait un accorde tacite, loin d’être insolite. Que tu serais le moutons noir, le crachoir, le laminoir d’une génération certifiée. La différence a pourtant été qu’après des années, ton altération s’est déclarée, que tes larmes honteuses s’étant délivrées t’ont pourtant sauvées. L’on est pas devenu ton ami mais on a finit par préférer t’ignorer, t’oublier, comme si le passé n’avait jamais existé. Mais pour elle, les choses ont changées. Tu as altéré le cours de sa vie, tu as dérangé un ordre établi. Si tu les avais lassés, il fallait définir une nouvelle victime. C’est elle qui a été choisi.
Et toi, tu as continué de la regarder flétrir, maigrir. Jusqu’à la disparition, l’annihilation. C’est ta main tendu qui était un dû. Tu aurais dû. Mais aveuglé par ta tranquillité retrouvée, à peine caressée, tu as choisi de fermer les yeux, de reproduire le schéma du silence. Ne rien dire, c’est quelque part approuver. C’est devenir un associé car la chose ne fait qu’être perpétuée.
Elle, tu n’oses plus la nommer, car l’annonce de son suicide t’as ravagé. Tu portes une grande honte, un deuil inexpliqué face à cette vie que tu as le sentiment d’avoir gâché. Pleutre de naissance, ton altération n’a fait que le confirmer que tu étais né sous le signe du lâche à ascendant inactif, bras baissés, regrets nocifs. T’es hanté Jôji. Et tu fais du mieux que tu peux pour te racheter, pour te bonifier. C’est un peu ça qui a fait bifurquer ta ligne de vie.
À côté de ça, il n’y a pas grand chose à dire. Tu es quelqu’un sur lequel il est difficile de médire. Tant tes sourires s’étirent comme des arabesques, Tant ton attitude est caressante, timidement aimante. T’as le sentiment d’être un arnaqueur, un imposteur.
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