maux bleus { Sez

Le deal à ne pas rater :

Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?

Voir le deal

:: iii - L'Académie Oda :: Le bâtiment principal :: Les bureaux administratifs

Ley Kane

Messages : 77

Avatar : violet evergarden

Études/métier : étudiante web & application, première année

Altération : idées parasites

Dim 24 Fév - 2:50

une vague à l'âme

sez & ley

« Les démons chantent et nous démentent. Pour te préserver est-qu'il faut que je te mente? »

Ley était la silhouette hésitante sur le pas de la porte.

Parce qu'elle n'aurait pas dû être là - qu'elle aurait dû être ailleurs, dans un amphithéâtre, à écouter moult préceptes sur les bases du codage mais pas là, pas en ces lieux sacrés. Qu'elle profanait volontairement. Elle n'était pas autorisée en cet endroit. Surtout pas maintenant, alors que son aîné avait embrasser la quiétude de son subconscient - mais pourquoi s'en détournerait-elle Ley? Alors que l'irréalisable se profilait ici, maintenant, dans le silence de la salle. Il y avait quelque chose d'incroyable à côtoyer l'innommable, un Sez vulnérable, qui ne se montre pas perpétuellement sur ses gardes. Alors Ley, elle y trainait les contours de son culot, les prémisses de son insouciance.
Moïse avait fendu la Mer Rouge, Elvira "Ley" Kane foulerait le sol de la salle des professeurs.

Bien que là, elle hésitait - parce qu'elle s'avait qu'il s'agacerait, qu'il la crucifierait pour avoir brisée cette quiétude, pour avoir voulu fouler les nuages. Alors oui Ley, elle n'aurait pas dû oser, écarter la porte de bois et s'avancer sur la pointe des pieds, jusqu'à atteindre la silhouette affalée sur le tas de copie à moitié corrigées. Ley, elle s'y était abandonné, à côtoyer le soleil au risque d'y perdre ses ailes - sacrifiée au bûcher de Sez. Elle n'avait eut que le goût d'écarter la mèche rebelle voilant son visage, d'en soulever les fils de soies jusqu'à cueillir l'insignifiance de l'instant.
Sez, il était beau lorsqu'il dormait.
Lorsque l'innocence envahissait doucement ses traits.
Ley, elle souriait.

Sez Kawerik

Staff

Messages : 55

Avatar : pjm

Études/métier : Professeur en mathématique ainsi qu'en éducation et contrôle d'altération avancée.

Altération : Modification des vecteurs; bouclier impétueux qui le protège du moindre danger, il est en mesure de modifier la direction et la vitesse de toute chose dès lors qu'elle atteint sa portée.

Dim 24 Fév - 23:47

une vague à l'âme

sez & ley

« Les démons chantent et nous démentent. Pour te préserver est-qu'il faut que je te mente? »

Il est léger ou peut-être lourd, prêt à s’envoler comme un oiseau, s’écraser comme une goutte d’eau tapant contre les carreaux. La tête posée contre l’une des tables de la salle des professeur, il observe à travers la porte entrouverte la vie qui se meurt et qui se ranime, les bras qui s’étreignent et qui se retirent. Il observe, spectateur silencieux d’un monde qui s’était dissocié de lui (la jeunesse étudiante) : des euphories, des regards qui s’illuminent à la joie que les cours sont sur le point de se finir. Un voile flou couvre son regard alors qu’il s’imagine à leur place, à ce demander : “et s’il était à leur place, se serait-il autant amusé?” Humain, ignorant, béni de ne rien savoir au sujet de toutes les folies que ce monde avait enfoui.
Et alors qu’il s’était évanoui dans ses songes en cherchant une solution face à son terrible ennui, il sent, à moitié-conscient ses mèches se mouvoir et se dégager de son front, puis le contact grisant et étrangement brûlant d’une paume apposé contre sa peau immaculé. Et alors qu’il s’y était presque habitué, soudainement, comme une décharge électrique, ça démangeait, le faisant légèrement grogner avant d’utiliser une de ses mains pour balayait la surface de son crâne et dégager la chaleur qui créait son inconfort. « mmh...mmpf… » son bras s’allonge, et, sans réaliser qu’il était observé il s’avachit le long de la table et cale sa joue contre son bras étendu.

Il était si heureux à cet instant précis, dénudé de ses pensées trop calculatrices, ces chiffres qui hantaient sa vue et sa vie. Il n’y avait plus que la quiétude d’une pièce, le silence du vide qui l’entourait; la chaleur d’une main qui le caressait qui le— il s’éveille en sursaut, réalisant qu’il était inévitablement observé depuis tout ce temps, attrapant le poignet de l’intrus avant d’ouvrir ses yeux; prêt à vider ses poumons et sa frustration. « Ah. c’est juste toi. » sauf que c'était juste elle. Juste Ley.

Ley Kane

Messages : 77

Avatar : violet evergarden

Études/métier : étudiante web & application, première année

Altération : idées parasites

Lun 25 Fév - 0:22

une vague à l'âme

sez & ley

« Les démons chantent et nous démentent. Pour te préserver est-qu'il faut que je te mente? »

Il y avait sa main, légère, qui avait balayée son front, il y avait ce frémissement sur la pointe de son nez, un trait d'innocence, une irrévérence adolescente - un soupir entre ses lèvres au plus primaire des plaisirs - elle aimait cette facette de lui. Celle qu'il avait enfouit, quelque part, à l'abris sous la vaste toile de son crâne.

Ley observa les cheveux du jeune homme qui s'étale sur elle. Ca lui recouvre complètement la main en une soie toute dorée. Elle fait pointer le bout de ses doigts, hors de l'océan étincelant, tels des ilots rebels.

Ley observait Sez. Avec ses doigts qui courent sur la courbe de son crâne, qui en égarait leurs courses dans un dessin incertain. Mais l'embryon de quiétude, berge de Vésuve septentrionale, est soudainement noyée dans une violente étreinte de sa chaire emprisonnant la sienne. Les paupières de Sez redresse les rideaux de leur scène, prêt à vomir satyre d'enfer, éclaboussant son minois étonner de l'esquisse de son éclat courroucer avant que l'enfer de son éclat spontanée regagne les digues de son indifférence, comme presque... ennuyé. « Oui, c'est moi. »

Ley, elle avait la moue un rien contrarié, le regard légèrement ennuyée de celle qui se savait dédaignée sans oser se l'avouer. Parce qu'elle aurait aimé y avoir droit Ley, à la violence de ses protestations, à l'intensité d'une quelconque réaction.Elle aurait voulu tellement plus qu'un banal assentiment – qu'une banale révolte si peu révoltante. Elle avait dit froide, si tiède : « Qui d'autre, de toute façon? »

Sez Kawerik

Staff

Messages : 55

Avatar : pjm

Études/métier : Professeur en mathématique ainsi qu'en éducation et contrôle d'altération avancée.

Lun 25 Fév - 1:03

une vague à l'âme

sez & ley

« Les démons chantent et nous démentent. Pour te préserver est-qu'il faut que je te mente? »

Soupir décousu qui retentit en une mélodie sombre, zéphyr chatoyant les éclats de sa chevelure dorée, Sez lève la tête dans la direction de l'intéressé, les jambes encore endolories par la fatigue de sa sieste improvisée. « personne. et il vaut mieux que ça ne soit que toi. » parce qu’après tout, qu’importe tout ce qu’il disait et qu’il dira à l’avenir, Ley, elle était son cocon de sûreté, celle avec qui il ne serait jamais jugé. Entre eux, c’était la simplicité de deux jeunes adultes qui avaient tout vécu et partagé. Confiance absolue comme maître-mot de leur complicité. « déja fini? j'veux dire les cours. »

Il se met à sourire d’un rictus calculé tandis qu’il prend à peine l’effort d’articuler, se contentant de bailler entre ses mots avant de détourner son attention en direction de l’horloge fixée contre le mur de béton. « mais attends... » calme devenant tempête, indifférence muée en méfiance, il hoche la tête sur le côté, la fixe de ses iris avant de l’attraper vivement pas le col et de la rapprocher en prenant soin que personne n’était en mesure de les observer, afin de lui murmurer : « il n’est que seize heure miss Kane. seriez-vous, par tout hasard en train de sécher les cours ? »

Ley Kane

Messages : 77

Avatar : violet evergarden

Études/métier : étudiante web & application, première année

Altération : idées parasites

Lun 25 Fév - 1:27

une vague à l'âme

sez & ley

« Les démons chantent et nous démentent. Pour te préserver est-qu'il faut que je te mente? »

Toi. toi, toi, toi, mon toi. Juste toi et seulement toi. C'était si inhabituel de l'entendre l'admettre, cette presque affection qui le reliait à elle, cette absolue confiance qui s'était glissée dans leur relation décadente. Ces orphelins souillés par la graine de leur monstruosité, à peine sauvés par celui qui leur avait dévoiler l'amer vérité - qu'ils pouvaient se racheter à défaut d'être bien nés. Et ça étire doucement ses lèvres, ça s'agite dans son ventre, comme une envolée de papillon, quelque chose de doux et de tendre qui vient se fracasser contre les rebords de sa conscience lorsque son regard s'égare sur les aiguilles de l'horloge murale. « Hm? » Un fredonnement si peu irréprochable, maladroitement dissimulé sous le masque de sa mauvaise foi. Il lui était difficile de lui cacher quoi que ce soit, à celui qui avait été la fouiller jusqu'à l'âme. Et c'était pire, une fois que son poing se refermait sur son vêtement, l'attirant vers lui, à un souffle de vie. « Je ne vois pas de quoi vous parlez professeur. » Et son visage qui s'incline, sur le côté, tout en douceur, qui tente de l'attendrir, par une moue qui frappe jusqu'au creux des poitrines. « Vous ne devriez pas traiter votre élève de cette façon, c'est indigne de votre grade. »

Sez Kawerik

Staff

Messages : 55

Avatar : pjm

Études/métier : Professeur en mathématique ainsi qu'en éducation et contrôle d'altération avancée.

Lun 25 Fév - 1:47

une vague à l'âme

sez & ley

« Les démons chantent et nous démentent. Pour te préserver est-qu'il faut que je te mente? »

« Ah ? » hébété par le soudain changement de tempérament, il perd ses mots, ne trouvant tout simplement rien à lui rétorquer. Perdu entre sa propre confusion et la fausse innocence qui teintait les traits de l’étudiante; parce qu’elle savait très bien que s’il se permettait une telle aisance c’était par ce qu’ils se connaissaient en dehors de l’université, comme des frères et soeurs qui se chamaillaient. Mais alors qu’elle jouait la carte de l’autorité, il n’avait que d’autre choix que de la relâcher de son emprise (parce qu’après tout elle avait raison) avant d’enfoncer son dos dans le dossier de la chaise, presque déçu qu’elle lui ait cloué le bec aussi facilement.

« Oh, très bien. Miss Kane. » il lève son menton, lui offre son habituelle expression méprisante qu’il offrait à ses élèves alors qu’il poursuit : « donc, vous ne porterez aucune objection à l’idée que je vous punisse comme le ferait un professeur? » il croise ses bras autour de son torse, prend soin de la fixer du regard tout en se relevant de la chaise pour désormais la dépasser (certes, de peu), laissant un léger rire au passage fendre le silence avant de reprendre « que diriez-vous si je vous choisi comme prochaine à être interrogée au TD de demain? bonne idée pas vrai? que vous soyez vous aussi digne de votre grade de juge de discipline en montrant le bon exemple. »

Ley Kane

Messages : 77

Avatar : violet evergarden

Études/métier : étudiante web & application, première année

Altération : idées parasites

Lun 25 Fév - 3:26

une vague à l'âme

sez & ley

« Les démons chantent et nous démentent. Pour te préserver est-qu'il faut que je te mente? »

Vaine. Vaine. Vaine. Explosion sourde et tumultueuse. Ce n'est pas poli, ce n'est pas vraiment insolent. C'est pince-sans-rire. Craquant comme des Volans de givre. Une vérité toute nue qui vient de gercer entre ses lèvres au dessus du visage de Sez.

Le tour de la terre en un tour de langue, comme dirait son père.
Ley avait toujours eut la langue trop pendue lorsqu'il s'agissait de lui.

On pourrait croire qu'en toute une vie passée à ses côtés elle aurait apprit à renoncer. A attendre que ses mots fondent et éclatent dans le creux de son oesophage. A cause du retour de flamme, des ces instantes représailles. Dans le huit clos du bureau, l'homme la relâche: c'est doux, dans la chaleur de sa bouche, cette victoire concédée, ce bref élan de supériorité. Qui ne tarde pas à s'écrouler, promptement renversé par un soudain sursaut d'autorité. « Je dirai que c'est petit, professeur. » Titre académique qui sonne soudain comme une injure. Mais elle affronte le grand blanc de son amusement dans un sourire narquois, tendre ironie qui perturbe à peine la neutralité de son visage. « Mais j'imagine que ce n'est pas vraiment surprenant de votre part. » Menton rejeté en arrière et sourcil haussé, pour souligner la faible différence qui séparait leur taille respective sans qu'elle ne prenne la peine de le verbalisé.

Sez Kawerik

Staff

Messages : 55

Avatar : pjm

Études/métier : Professeur en mathématique ainsi qu'en éducation et contrôle d'altération avancée.

Lun 25 Fév - 17:16

une vague à l'âme

sez & ley

« Les démons chantent et nous démentent. Pour te préserver est-qu'il faut que je te mente? »

« ley. » froideur dans ses mots, menace muette qu’il laisser planer dans l’encre de ses yeux dorés. Ley, avait une insolence qui le démangeait, faisant froncer ses sourcils et réprimer avec difficulté sa colère qui commençait tout juste à bouillir. Parce qu’il pensait peut-être, qu’après tout, ça ne valait pas la peine d’en faire toute une scène, de cette moquerie qui était presque devenue une habitude pour lui : une faiblesse de son esprit à laquelle il s’était imperméabilisé avec le temps passé à ses côtés.

« et le pire, c’est que tu continues encore à grandir à ton âge. » parce qu’il verra toujours l’étudiante comme sa petite soeur, son bébé qu’il adorait en secret et qu'il aspirait à protéger de tout les dangers malgré sa majorité dépassée. Alchimie anarchique entre agacement lorsqu’elle lui demandait de l’aide pour résoudre un exercice ou un devoir assigné et bonté incontrôlée, besoin de la gâter de cadeaux entre deux conflits effrénés, de lui offrir sucreries ou de vêtements lorsque qu’il se disait que ça lui irait à merveille et qu’elle lui sourirait. « Alors si un jour tu me dépasses… » il murmure entre ses dents « je te règle ton compte. » sa main agrippe son avant-bras (abandon précoce de la lutte, réalisant qu'il ne pouvait pas réellement gagner) alors qu’il empoche sa pile de copies et la traine jusqu'à la sortie du bâtiment. « Allez, on rentre, ça ne sert à rien que je m’efforce à te sermonner, rien ne rentre dans ton crâne de toute façon. » poigne était serrée et autoritaire, ses iris la fixaient, totalement indifférent à l’idée d’être remarqué par les étudiants qui trainaient à l’entrée.

Ley Kane

Messages : 77

Avatar : violet evergarden

Études/métier : étudiante web & application, première année

Altération : idées parasites

Lun 25 Fév - 17:47

une vague à l'âme

sez & ley

« Les démons chantent et nous démentent. Pour te préserver est-qu'il faut que je te mente? »

« Sez ». Elle avait le sourire dans la voix et sur ses lèvres. Ley, elle avait toujours su se faire gamine insupportable, lorsque le bonheur et la joie baignait son visage de poupée, à chaque fois qu'elle sentait le regard de Sez contre elle, sur elle - il lui seyait mieux que la plus confortable des couvertures, était fait rien que pour elle. Elle en avait cette certitude, car son équilibre s'était battit sur ses bouts de riens, ces quelques fragments du destin, et surtout de cette constance que représentait l'homme dans son existence. Mais la situation actuelle, de basses représailles, n'était pas faite pour remuer les braises encore fumante de leur affection mutuelles. Elle se rapprocha d'un pas, s'élevant sur la pointe des pieds, jusqu'à sentir son front effleurer avec aisance. « Il faut savoir respecter ceux qui vous sont supérieurs sur certains points, mon-sieur ».

Elle lui tira la langue, retombant sur ses talons. Elle doutait qu'un jour elle s'aventure à le prononcer une nouvelle fois: Sez le nain jardin, le souvenir de son bras se refermant autour de son cou était bien assez douloureux pour qu'elle s'en abstienne. Mais c'est sourcils haussés qu'elle l'observe sa main se refermer sur son bras. « Comment ça "on"? » Ell se laisse entrainer, par complaisance, parce qu'elle sait que si elle venait à résister, il n'hésiterait guère à simplement la soulever comme la gamine qu'elle avait été - qu'il peinait encore à occulter. « "On" ne va nul part parce que maintenant "j'ai" une présentation à approfondir à cause d'une certain personne de courte taille. »

Sez Kawerik

Staff

Messages : 55

Avatar : pjm

Études/métier : Professeur en mathématique ainsi qu'en éducation et contrôle d'altération avancée.

Lun 25 Fév - 21:30

une vague à l'âme

sez & ley

« Les démons chantent et nous démentent. Pour te préserver est-qu'il faut que je te mente? »

« courte…. taille. » ses traits se raidissent, la mâchoire se contracte. N’en avait-elle donc pas assez de souffler sur le brasier? De le faire croître et s’enflammer jusqu’à qu’il ne puisse plus à lui seul être en mesure de le calmer? C’était étreignant à force, cette mauvaise foi, cette envie de brûler qu’il n’arrivait plus à contrôler à force de devoir jongler entre cette image d’autorité, et d'aîné face à une fille qui n’avait toujours pas fini de grandir. Mais à chaque fois. chaque fois qu’il voulait rougir de colère et la remettre à sa place, son coeur ratait un battement.
Parce qu’après tout, elle était Ley, Ley qui répondait à Sez, point cardinal, astre le plus certain qui le rendait simplement Eunho entre ses mains. et ça l’effrayait parfois. d’imaginer qu’elle pouvait être tout ça. ces sourires-là qui lui rongeaient l’estomac, ces éclats de voix qui le hantait au creu de draps.

Il y avait des évidences qu'il cherchait sans doute à nier, et ce, pour l’éternité. à s’offrir à toutes les femmes sauf à elle en particulier. Elle qui criait de ses yeux ronds azurés, ces je t’aime non-prononcés qu’il avait toujours fait mine d’ignorer. « tu vas voir si je suis de courte taille ! » il reprend vite ses esprits lorsqu’il croise le regard de quelques étudiants abasourdis, surpris de voir un enseignant tenir par le bras une étudiante. Il prend alors ses copies fermement avant des les écraser contre le crâne de la plus jeune, certes un peu violemment. mais elle l’avait cherché. « c’est ça, alors rentre toute seule si ça te fait tant plaisir d’avoir le dernier mot. »

Ley Kane

Messages : 77

Avatar : violet evergarden

Études/métier : étudiante web & application, première année

Altération : idées parasites

Lun 25 Fév - 23:24

une vague à l'âme

sez & ley

« Les démons chantent et nous démentent. Pour te préserver est-qu'il faut que je te mente? »

Ley, Ley, elle avait toujours su y faire, pour abreuver les flammes des enfers. Il y avait une anarchie permanente dans les mots de la cadette, une sorte d’intempérance juvénile qui se faufilait au travers de ses sentences comme un mal insidieux, qu’elles fussent volontaires ou accidentelles. Quand elle le provoquait, ses lèvres groseilles s'étiraient dans un sourire inconscient, écho silencieux de l'enfant qui parvenait à capturer sa pleine attention. Parce qu'il n'y avait qu'elle qui ait pu un jour capturer les feux de son tempérament, qu'elle qui ait vu à la fois l'homme, l'adolescent et, pourquoi pas, l'enfant. Des brides d'Eunho recroquevillés derrière le masque de son éternel culot. Il y avait des choses dont elle ne souhaitait sans doute pas se détacher, une proximité qu'elle avait souhaité préservé, quelque part dans le confort de leur routine bien huilée. A la fois petite soeur et meilleure alliée, une enfant qui fatalement, jamais ne grandirait.
« Aie! ».

Elle avait fermé les yeux, les sourcils froncés, les lèvres pincés dans une moue un rien contrarié. Elle avait glissé sa main dans ses boucles blondes, vaine tentative de les ordonner et de contenir les mots qui pourraient lui échappés. « Je n'aurais pas à rentrer seule si tu ne venais pas doubler ma charge de travail. » Elle avait posé son index contre sa tempe, massant son pouls encore battant dans une mince tentative d'en apaiser la migraine naissante. « Et ce n'est quand même pas de ma faute si tu es mauvais perdant. »

Sez Kawerik

Staff

Messages : 55

Avatar : pjm

Études/métier : Professeur en mathématique ainsi qu'en éducation et contrôle d'altération avancée.

Dim 3 Mar - 23:11

une vague à l'âme

sez & ley

« Les démons chantent et nous démentent. Pour te préserver est-qu'il faut que je te mente? »

« mauvais perdant? la blague, tu n’avais pas à sécher en premier lieu. » il souffle, presque solennel avant de laisser lentement le silence s’installer en mimant soigneusement l’habituelle indifférence avant de, après une brève hésitation, pincer l’une de ses joues rougies par le froid avant s’entourer ses épaules de son bras, délicat. « Allez, ne boude pas, ça ne te ressemble pas. » le visage tourné dans sa direction, il lui sourit, presque intime; presque invisible, quasi-imperceptible caché dans un cocon de sécurité formé par sa seule présence qui l’entourait. Peut-être, même s’il ne se l'avouera jamais, il avait son visage qui s’embrasait d’affection, ses lèvres qui s'assoiffaient de baisers enivrés; de tant choses qu’il avait toujours aspiré à lui donner. Tant de choses qu’il avait préféré offrir à elles. De peur de se briser sur les rivages de son coeur, de regretter, de se fracasser. Parce que l’amitié, leur soit-disante fraternité était plus rassurante, plus douce et légère à affirmer. (où était le mal à crier son amour pour une soeur qu’il avait élevé et vu grandir le long des saisons et des années? où était le vice à se reposer dans son étreinte chaleureuse et faire sécher ses larmes contre ses doigts de fées? C’était plus simple l’amitié. L’assurance d’avoir, quoi qu’il pouvait arriver d’avoir une issue de secours, une porte qui serait toujours ouverte lorsque la marée aura été trop haute pour pouvoir la cacher).

Aux côtés d’elle, il se redessinait;
Sez sans son manteau de glace,
Eunho avec un coeur fugace.

Ley Kane

Messages : 77

Avatar : violet evergarden

Études/métier : étudiante web & application, première année

Altération : idées parasites

Dim 3 Mar - 23:28

une vague à l'âme

sez & ley

« Les démons chantent et nous démentent. Pour te préserver est-qu'il faut que je te mente? »

Ley s'était tue.
C'était comme soudain, magnétique. Une main qui se referme sur sa joue, un bras draper autour de ses épaules. C'était viscérale, un mouvement, une manière de la tenir, de l'enlacer. Quelque chose de complexe, de beau, de raffiné.
Quelque chose qui l'ancrait dans cette simple réalité.
Elle aimait.
Elle l'aimait.
C'était fragile. Vibrant au bout de ses doigts, lourd au creux de ses lèvres. Suffisamment fort pour lui écorcher la peau, pour lui chavirer le coeur. Elle adorait ces instants là Ley. Ceux où elle pouvait se contenter de voir et d'observer, le coeur submergé dans le vacarme de ses secrets. A se vautrer dans les souvenirs comme on s'immerge dans l'eau. Comme on se blottit dans un cocon de fourrure tiède avec une sensation d'euphorie pathétique sur le visage, comme on se noie dans la chaleur de l'autre, comme on s'enivre seul le soir. Comme elle vivait de son amour pour Sez, pour cet amour solitaire, pour ce presque frère. Comme si c'était grave et comme si ça ne l'était pas.
Parce que c'était juste là.

« Comme si je pouvais réussir à t'en vouloir. ».

Est ce qu'il le voyait un peu Sez?

Qu'elle lui appartenait déjà.
Qu'elle n'était rien de plus qu'un grain de poussière raccroché à la fresque de son âme. Une couleur diluée dans l'encre de son regard. A Ley, dont le coeur battait au rythme de ses rires et sur la vague de ses sourires. A Sez, qui demeurait la seule certitude d'une enfant perdue.

Contenu sponsorisé

Page 1 sur 1

Permission de ce forum:

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum

:: iii - L'Académie Oda :: Le bâtiment principal :: Les bureaux administratifs

Sauter vers: